Dimitri Payet a une nouvelle fois condamné les jets de projectiles sur les joueurs du PSG au stade Vélodrome avec des mots très forts. Les détails avec Guide entreprise.
« L’habituel » jets de projectiles au stade Vélodrome
Un nouveau gros coup de gueule de Dimitri Payet contre les débordements de certains supporters. A l’issue du match nul entre l’OM et le PSG , dimanche soir, le meneur de jeu marseillais a eu des mots très forts pour condamner le comportement de certains supporters. A plusieurs reprises, les joueurs parisiens, principalement Neymar et Messi, ont été la cible de jets de projectiles au moment de tirer des corners.
Le jeu a même été très brièvement interrompu à deux reprises, malgré les appels au calme de Mattéo Guendouzi et Dimitri Payet.
Bouteilles, chargeurs, briquets
Malgré des forces de l’ordre positionnées à chaque poteau de corner, et équipées d’un filet amovible, des projectiles ont atterri à deux doigts des attaquants parisiens. « On ne peut pas mettre tout le monde dans le même bateau. Pour d’autres malheureusement j’ai vu des bouteilles, j’ai vu des chargeurs, des briquets, des choses que j’ai déjà vues contre moi, donc je sais ce que c’est. On a appelé au calme, moi-même et le président, donc malheureusement il y a toujours certains qui peuvent déraper », s’est désolé Dimitri Payet, qui avait appelé au calme dans une vidéo samedi, imitant son président Pablo Longoria.
Le numéro 10 a surtout regretté d’éventuelles sanctions, qui planent déjà sur le club, avec un point de retrait avec sursis après les incidents à Angers.
« Remercier tous ceux qui ont été exemplaires »
Après avoir réclamé à nouveau des sanctions, « mais des vraies sanctions, pas comme celles qu’on a vues », Dimitri Payet a aussi tenu à « remercier tous ceux qui sont venus, qui ont joué le jeu et qui ont été exemplaires ce soir ». Soit la grande majorité puisque les jets de projectiles ont émané de quelques irréductibles du bas du virage nord, et de Ganay en première mi-temps. Pendant qu’une centaine de personnes se prenait une pluie de gaz lacrymogènes sur le parvis Jean-Bouin après avoir tenté de forcer les accès du stade, fermés à cette heure. En deuxième mi-temps, c’est le bas du virage sud, et de Ganay, qui a pris le relais du tir au Neymar. Avant qu’un supporter interrompe Messi dans une contre-attaque en fin de match.