Le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire voté ce dimanche rend nécessaire l’autorisation d’un seul parent pour la vaccination des enfants de plus de 12 ans. Parmi celles-ci, ils ont permis l’ouverture à la vaccination contre le Covid-19 sans aucun accord parental à tous les adolescents de plus de 16 ans. Guide entreprise vous apprend les détails.

Un seul parent pour les enfants de plus de 12 ans

Jusqu’à présent, l’accord des deux parents – si titulaires de l’autorité parentale – était requis, ainsi que l’accord oral de l’adolescent. «La vaccination des mineurs nécessite l’autorisation des deux titulaires de l’autorité parentale», précise encore ce lundi le site du ministère de la Santé. Désormais, seule l’autorisation d’un seul parent sera nécessaire pour la vaccination de l’enfant. «Seule l’autorisation de l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale est requise pour la réalisation d’un dépistage ou l’injection du vaccin contre la covid-19, sans préjudice de l’appréciation des éventuelles contre-indications médicales», lit-on ainsi dans le texte de loi adopté.

«Par dérogation à l’article 371-1 du code civil, la vaccination contre la covid-19 peut être pratiquée, à sa demande, sur le mineur de plus de seize ans», ont ainsi décidé les Sénateurs.

Les vaccins limitent la transmission de la COVID-19

Avec plus de 85 millions de citoyens ayant déjà reçu deux injections de vaccins contre la COVID-19 aux États-Unis, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont commencé à élargir avec prudence le champ des possibles pour cette partie de la population. Si le processus s’est déroulé de manière progressive, c’est parce que les experts attendent encore des données sur l’efficacité des vaccins, mais aussi sur le risque pour une personne vaccinée de développer une infection, sans symptômes, et de transmettre le virus sans en avoir conscience. La distinction est importante, car bon nombre de personnes ne réalisent pas que les vaccins sont conçus pour prévenir la maladie, mais pas nécessairement l’infection. « Le Saint Graal du développement de vaccin a toujours été la protection totale contre l’infection, mais elle est incroyablement difficile à obtenir, » explique Jason Kindrachuk, professeur de virologie au sein de l’université du Manitoba à Winnipeg, au Canada. Ce Saint Graal est appelé immunité stérilisante et en plus de conférer une protection totale contre la maladie, elle empêche en premier lieu le microbe de s’introduire dans les cellules, ajoute-t-il.

Le problème des variants

À l’heure actuelle, la principale source de préoccupation est la capacité des variants à changer la donne, témoigne Kindrachuk. « Les vaccins semblent tenir bon contre les variants, mais nous savons également que ces variants ont tendance à être plus transmissibles, » indique Kindrachuk. En outre, les données relatives aux vaccins Moderna ou Johnson & Johnson contre les infections au variant B.1.1.7 restent plutôt minces et quasi inexistantes pour les deux autres variants préoccupants, le B.1.351 identifié en Afrique du Sud et le P.1 au Brésil, qui démontrent tous deux une certaine aptitude à échapper aux anticorps produits pour les autres variants du SARS-CoV-2. Les scientifiques étudient également la facilité de réplication des variants.