Une jeune lycéenne scolarisée à Gardanne est décédée le 21 septembre, quelques jours après avoir reçu se première injection de vaccin Pfizer. De nombreux messages accusent le vaccin d’être en cause dans sa mort. Rien, pour l’heure, ne permet de lier les deux… ni d’exclure un lien entre l’injection et son décès.

Elle s’appelait Sofia Benharira. Élève au lycée agricole de Gardanne, cette adolescente est morte à 16 ans le 21 septembre, quelques jours après avoir reçu une injection du vaccin Pfizer.

Depuis, de très nombreuses publications établissent un lien entre cette vaccination et le décès de la jeune fille. Ainsi, sur les réseaux sociaux, son avis de décès circule largement, avec sa photo.

L’enquête toujours en cours

Du point de vue de la pharmacovigilance, Guide entreprise vous apprend que le dernier rapport hebdomadaire de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé porte sur la période du 3 au 16 septembre 2021. Il faudra donc attendre le suivant, dans quelques jours, pour y apprendre quelque chose sur ce décès, le cas échéant. Selon Libération, le cas a bien été signalé à la pharmacovigilance, et une enquête est en cours.

Pour l’heure, aucun rapport d’autopsie n’a encore été publié quant au décès de la jeune fille.

Pas d’autre cas similaire identifié

Selon l’ANSM, « depuis le 15 juin 2021, la vaccination chez les sujets les plus jeunes est possible avec le vaccin Comirnaty « .

Et d’ajouter: « Au 16 septembre 2021 , plus de 4,5 millions d’entre eux ont reçu au moins une injection. Au total, 591 cas dont 206 graves ont été rapportés après la vaccination. Aucun signal spécifique n’a été identifié chez les sujets les plus jeunes. Au vu des données analysées, le profil de sécurité du vaccin Comirnaty chez les jeunes de 12 à 18 ans est largement comparable à celui des adultes. »

Aucune surmortalité parmi les vaccinés

La mort inexpliquée, au moins en apparence, de sujets jeunes est extrêmement rare. Mais cela arrive tout de même. Plus de 4,5 millions de Français sont âgés de 12 à 17 ans. La pharmacovigilance devra, aussi, déterminer si parmi eux une mortalité plus élevée a frappé les personnes vaccinées que les autres.

Pour l’heure, nulle part dans le monde un excès de mortalité n’a été identifié parmi les personnes vaccinées en comparaison avec les non-vaccinées, peu importe la tranche d’âge étudiée ou le pays concerné.