Tokyo 2020 – Affaire Krystsina Tsimanouskaya : le CIO retire les accréditations de deux entraîneurs bélarusses

Le Comité international olympique a annoncé vendredi avoir retiré les accréditations de deux entraîneurs bélarusses, en raison de leur rôle dans l’affaire Krystsina Tsimanouskaya, athlète menacée d’être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays.

Selon les informations recueillies par Guide entreprise, les accréditations de deux entraîneurs de la délégation bélarusse aux JO de Tokyo ont été retirées pour leur rôle dans l’affaire Krystsina Tsimanouskaya, cette athlète menacée d’être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays, a annoncé vendredi le Comité international olympique .

Il a été demandé aux deux entraîneurs de quitter le Village olympique avec effet immédiat, ce qu’ils ont fait. Il leur a été offert la possibilité d’être entendu.

Tsimanouskaya a rallié la Pologne

Krystsina Tsimanouskaya avait affirmé dimanche dernier avoir échappé à un rapatriement forcé au Bélarus, quelques jours après avoir ouvertement critiqué la Fédération d’athlétisme de son pays. Krystsina Tsimanouskaya s’est ensuite réfugiée deux nuits à l’ambassade de Pologne dans la capitale japonaise, avant de rallier mercredi, via Vienne, la Pologne, pays qui lui a accordé un visa humanitaire.

Tsimanouskaya était l’une des plus de 2.000 personnalités sportives bélarusses qui ont signé une lettre ouverte appelant à de nouvelles élections et à la libération de prisonniers politiques.

La sprinteuse biélorusse Krystsina Tsimanouskaya s’est exprimée pour la première fois devant la presse jeudi 5 août à Varsovie, où elle a trouvé refuge. La jeune femme de 24 ans avait refusé de rentrer dans son pays, par crainte pour sa sécurité, après avoir critiqué des choix de sa délégation et avait embarqué pour Varsovie mercredi, après que la Pologne lui a offert un visa humanitaire. « Je me sens mieux depuis que je suis en Pologne, je sens que je suis en sécurité, j’ai beaucoup de soutiens et mon mari est sur la route pour me rejoindre », déclare Krystsina Tsimanouskaya.

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