Un nouveau contrat vient d’être signé entre l’Union Européenne et le laboratoire pharmaceutique Novavax. En effet, ce jeudi 5 août 2021, la Commission européenne a précommandé près de 200 millions de doses auprès de la firme pharmaceutique américaine Novavax. Si Novavax obtient le feu vert, il sera alors le quatrième vaccin autorisé après BioNTech-Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson.
Une nouvelle technologie
Différente des technologies utilisées par AstraZeneca ou BioNTech-Pfizer et Moderna , le petit dernier de Novavax, nommé officiellement NVX-CoV2373 est un vaccin « sous-unitaire » appelé aussi « à protéines recombinantes ». Avec Novavax, il s’agit d’injecter une protéine très proche de la protéine Spike. Cette technique est également utilisée par la firme française Sanofi pour son vaccin. La firme s’est également penchée sur les différents variants du Covid-19, baptisés Alpha, Beta, Epsilon et Gamma. Le vaccin de Novavax aurait ainsi une efficacité de 93% contre les variants cités.
Contrairement aux vaccins à ARN messager que sont Pfizer-BioNTech et Moderna, les conditions de transport et de conservation de Novavax sont plus simples. Novavax pourrait être disponible d’ici la fin de l’année, selon un communiqué de la firme américaine.
Sommes-nous en passe d’atteindre l’immunité collective ?
Guide entreprise le rappelle, l’immunité collective est atteinte lorsque 90 % de la population des plus de 12 ans est vaccinée ou protégée parce qu’elle a été infectée. Ce qui correspond à environ 85 % des plus de 12 ans qui auraient ainsi bénéficié d’au moins une dose. Dimanche, près de 42,6 millions de personnes avaient reçu au moins une dose.
« Presque la moitié des personnes qui sont hospitalisées en réanimation ont moins de 60 ans, ce qui n’était pas le cas au début de l’épidémie, parce qu’il y a moins de sujets vaccinés dans les moins de 60 ans », a exposé Alain Fischer. Interrogé sur une éventuelle obligation vaccinale, le professeur a estimé qu’il existait « une bonne chance d’y arriver sans obligation » mais « si malheureusement l’épidémie était encore présente à un niveau élevé et avec une immunité de groupe non encore atteinte, alors peut-être faudra-t-il recourir à l’obligation vaccinale ». « C’est un devoir de protection collective », a-t-il argué, « on est en train de protéger la vie des gens, de protéger notre système hospitalier qui peut être à tout moment menacé par une reprise de l’épidémie ».