Electricité : seulement 38 euros de plus sur votre facture EDF

L’exécutif a mis en place le plafonnement des tarifs réglementés de l’électricité à compter du 1er février pour limiter la hausse des factures des particuliers. Elle va atteindre 38 euros en 2022.

Un « bouclier tarifaire » qui fait son effet

Face à la flambée historique des prix du gaz et de l’électricité en Europe en 2021, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé en septembre qu’il limiterait à 4% l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité le 1er février 2022. Cinq arrêtés parus dimanche contiennent la hausse à 4% TTC « pour les consommateurs résidentiels et les petits consommateurs professionnels en métropole continentale et pour tous les consommateurs dans les zones non interconnectées », souligne un communiqué du ministère de la Transition écologique. Cette mesure pour l’économie dite bouclier tarifaire « évite une hausse de 35,4% au 1er février 2022 », toutes taxes comprises, pour les particuliers, est-il ajouté. La Commission de régulation de l’électricité avait calculé que la hausse aurait été de 44,5% hors taxes pour les particuliers.

En parallèle, un décret réduit au minimum, du 1er février et jusqu’à fin janvier 2023, la principale taxe sur l’électricité : un euro le mégawattheure pour les ménages et 50 centimes pour les entreprises.

Une hausse de 330 euros évitée

Pour descendre jusqu’aux 4% promis, le gouvernement a demandé à EDF d’augmenter de 20% le quota annuel d’électricité vendu à prix réduit à ses concurrents, faisant augmenter à 120 térawattheures le plafond de l’Arenh , le mécanisme qui force l’énergéticien à céder sa production à ses concurrents à bas coût. Ce qui coûtera de l’ordre de huit milliards d’euros à EDF.

« Ce plafonnement permet de réduire la hausse moyenne des factures d’électricité des ménages à 38 euros par an sur la facture d’un client résidentiel et environ 60 euros par an pour un client professionnel. En l’absence de mesures, la hausse aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel et de 540 euros par an pour un client professionnel », défend le gouvernement.

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