Ne vous fiez pas à l’image de produits sains que veulent vous faire avaler les compléments alimentaires

Derrière la popularité des compléments alimentaires il y a, notamment, cette idée qu’ils ne peuvent nous faire que du bien… C’est oublier qu’il y a des dangers potentiels à multiplier les prises de vitamines et autres minéraux.

Que sont les compléments alimentaires ?

Ces produits peuvent contenir des extraits de plantes, des vitamines, des minéraux, des acides aminés, des enzymes, des algues, etc. Ils sont destinés à compléter notre régime alimentaire, et non à procurer un quelconque effet thérapeutique.

En Australie, les compléments alimentaires dominent largement l’industrie des médecines dites complémentaires, dont ils font partie. Les ventes de compléments alimentaires ont atteint 4,9 milliards de dollars australiens en 2017, soit un doublement en une décennie.

Sur quoi faut-il être vigilant ?

Beaucoup disent qu’ils n’ont jamais entendu parler de risques concernant les compléments alimentaires. Ce qui n’est pas surprenant: la communication à leur propos met principalement en avant les bénéfices que l’on peut tirer de leur consommation. Les risques potentiels sont peu mentionnés. En effet, Guide entreprise constate, et cela a été vérifié, que la notice d’information est souvent limitée et ne mentionne que rarement les risques d’effets secondaires.

Il existe pourtant des nuisances bien connues causées par les ingrédients entrant dans la composition des compléments alimentaires. C’est un fait bien établi en pharmacologie, surtout quand ces ingrédients sont consommés à haute dose.

Pour ces raisons, en Australie, la prise à haute dose de certaines vitamines et minéraux est régulée et ne peut être reçue que par un pharmacien ou sur prescription médicale.

Si les effets secondaires sont les risques potentiels qui viennent en premier à l’esprit, les compléments alimentaires peuvent avoir d’autres conséquences.

Toujours surveiller les doses journalières

Beaucoup de compléments sont pris de façon tout à fait sûre, à des fins médicales. Lors d’une grossesse, les femmes peuvent par exemple se voir prescrire de l’acide folique ou de l’iode. Ils contribuent à traiter des carences en vitamines et minéraux, fer, etc.

La clef d’un usage sûr est la dose. Les doses maximales pour obtenir une bonne efficacité sont connues, mais peuvent ne pas être suivies en cas d’automédication… surtout si les produits ont été achetés sur internet. Les personnes qui en consomment peuvent alors ne pas s’en tenir aux doses considérées comme sûres et tomber sur des indications peu fiables… quand elles ne font pas ce que bon leur semble.

En France, pharmaciens et médecins sont capables d’indiquer si la prise de compléments est déconseillée du fait de l’état de santé de la personne.

sophie@guide-entreprise.fr: