P. Diddy visé par de nouvelles plaintes pour agression sexuelle

C’est le scandale qui secoue le monde du showbiz depuis quelques semaines et qui n’en finit pas de faire parler. Six nouvelles plaintes pour agression sexuelle viennent d’être déposées contre Sean Combs, dit P. Diddy. Pourtant, il est déjà accusé au pénal d’avoir dirigé pendant des années un système violent de trafic sexuel et d’extorsions.

P. Diddy fait l’objet de nouvelles plaintes pour agression sexuelle, dont une sur mineur

L’influent producteur de hip-hop devra encore répondre à six nouvelles plaintes au civil déposées au civil. C’est ce qu’a déclaré l’avocat Tony Buzbee, ce lundi 14 octobre. Un plaignant déclare avoir été agressé sexuellement par le rappeur alors qu’il avait 16 ans à l’époque.

Une plainte pour agression sexuelle sur mineur

Les nouvelles plaintes au civil déposées par six personnes à New York font partie de la série de procédures impliquant plus de 100 victimes présumées annoncée par l’avocat Tony Buzbee. Elles arrivent après l’inculpation et l’incarcération du rappeur. Ces plaintes déposées par deux femmes et quatre hommes dont l’identité n’est pas révélée couvrent une période de 1995 à 2021 selon l’avocat. Un plaignant assure que le producteur l’a agressé sexuellement quand il avait 16 ans. Il lui aurait touché les parties génitales, en 1998, lors d’une soirée organisée par le rappeur, près de New York. A l’époque Sean Combs lui aurait expliqué qu’il fallait accepter ce type de comportement « pour percer dans l’industrie » de la musique.

Un procès pénal au printemps 2025

En parallèle, P. Diddy, incarcéré dans une prison de New York, sous surveillance anti-suicide, depuis le 16 septembre dernier. Evidemment, il fait l’objet d’une enquête fédérale. Il est notamment accusé d’avoir mis son « empire » musical au service d’un système violent de trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’extorsion. Plaidant non coupable et se disant innocent, le rappeur devra répondre à ces accusations lors d’un procès pénal en mai 2025. Il risque alors entre 15 ans de prison et la perpétuité. Des plaignantes l’ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission. Des accusations niées par le rappeur. Pour rappel, sa demande de remise en liberté provisoire a été refusée malgré une caution de 50 millions de dollars proposée.

D’autres têtes pourraient tomber

Ces six nouvelles plaintes au civil ne sont que la première vague déposée à l’encontre du producteur de hip-hop. En effet, « nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d’autres mis en cause », a également prévenu Tony Buzbee dans un communiqué ce lundi. L’affaire pourrait alors prendre une tout autre dimension. Début octobre, l’avocat avait déjà averti que d’autres têtes pourraient tomber dans les prochaines semaines. « Nous allons bientôt dévoiler d’autres noms que celui de Combs et il y en a beaucoup. […] Des personnes influentes seront exposées et d’horribles secrets seront révélés », avait-il alors déclaré lors d’une conférence de presse à Houston. Le scandale avait révélé l’existence des soirées « Freak Offs » organisées par le producteur et auxquelles de nombreuses personnalités influentes avaient participé.

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