Des chercheurs ont identifié et examiné un nouveau variant d’intérêt potentiel appelé C.1.2. Présente-t-il un danger?
Plus les virus se propagent, plus ils sont susceptibles de muter et de former différents variants.
L’Organisation mondiale de la santé reconnaît actuellement quatre VOC du SRAS-CoV-2
- Alpha B.1.1.7, détecté pour la première fois en septembre 2020 au Royaume-Uni.
- Bêta B.1.351, détecté pour la première fois en mai 2020 en Afrique du Sud
- Gamma P.
- Delta B.1.617.2, détecté pour la première fois en octobre 2020 en Inde.
Les virus ont besoin d’un hôte pour se répliquer et muter. La seule façon d’empêcher l’apparition de nouvelles variants plus dangereux du SRAS-CoV-2 est de prévenir la transmission et l’infection. Plus le SRAS-CoV-2 a l’occasion de provoquer une infection, plus le risque d’apparition de nouveaux COV est élevé.
Le nouveau variant appelé C.1.2
Dans le cadre de recherches récentes, des scientifiques du National Institute for Communicable Diseases (NICD) de Johannesburg, en Afrique du Sud ont identifié et examiné un nouveau variant d’intérêt potentiel appelé C.1.2. Depuis sa découverte initiale en mai 2021, les scientifiques ont détecté le variant C.1.2 dans sept autres pays, dont la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et la Chine. Bien qu’il présente certaines caractéristiques qui peuvent susciter des inquiétudes, les experts continuent de rassembler des données.
Mutations avec transmissibilité accrue
Grâce à une analyse génétique, les auteurs de l’étude notent que le C.1.2 contient de nombreuses mutations également présentes dans les variants Alpha, Beta, Delta et Gamma du SRAS-CoV-2. Selon les chercheurs, ces mutations permettent au virus de pénétrer plus facilement dans les cellules cibles, de résister aux traitements et aux vaccins actuels et de se transmettre d’une personne à l’autre. Les scientifiques s’inquiètent de ce variant en raison de la rapidité avec laquelle il a muté.
Devons-nous nous inquiéter de ce nouveau variant ?
Bien qu’il soit surveillé de très près, Guide entreprise constate qu’il n’est détecté encore qu’à des niveaux très faibles en Afrique du Sud et dans le monde . Pour l’instant, les experts pensent qu’il vaut la peine de garder un œil sur le sujet, mais pas de s’en inquiéter outre mesure. Le nombre de cas reste assez faible, et nous n’avons aucune preuve que les mutations particulières qu’il porte le rendent plus dangereux que le Delta».