Face à la migraine, quels sont les bons et les mauvais traitements ?

Près de sept millions de Français souffrent de migraines, une maladie connue et souvent traitée par l’automédication. Mais si on ne choisit pas les bons médicaments, cette pratique peut entraîner des effets secondaires. L’équipe Santé de Guide entreprise fait le point sur les bons et les mauvais traitements face à cette maladie.

La migraine n’est pas une maladie anodine !

Comme on l’a dit, en France, près de sept millions de personnes en souffrent. Pour mieux soulager les malades, les spécialistes de la douleur se sont réunis depuis jeudi dans un congrès annuel à Montpellier pour présenter des recommandations visant à mieux traiter cette maladie connue.

Éviter les médicaments contenant de la caféine ou de la codéine

D’abord, il ne faut pas traiter la migraine comme une douleur à la tête. Il s’agit d’une inflammation des méninges, les membranes les plus externes du cerveau. C’est pour cela que le paracétamol, très régulièrement utilisé dans ces cas-là, est rapidement dépassé quand on a des migraines intenses ou récurrentes.

Les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène ou l’aspirine sont plus adaptés. Toutefois, comme l’explique la neurologue Anne Ducros, il faut absolument éviter les médicaments contenant de la caféine ou de la codéine. «L’usage d’antalgiques opiacés n’est pas du tout conseillé parce qu’ils augmentent eux aussi le risque de passer en céphalée chronique avec surconsommation médicamenteuse. Plus le patient va prendre du traitement, moins le cerveau y sera sensible, et il risque de développer un état proche de l’addiction», explique-t-elle sur Europe 1.

Consulter un médecin dès l’apparition de médicaments

Si les crises se répètent et qu’il faut prendre chaque mois des médicaments pour se soulager, c’est le signe qu’il faut consulter son médecin généraliste et changer de braquet. Il est recommandé de passer à un traitement de fond quotidien, un anti-inflammatoire bien dosé ou un triptan, ce qui permettra de réduire nettement la fréquence des crises. 

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