La Nasa cherche des volontaires pour vivre un an dans les mêmes conditions que sur Mars

La Nasa, l’agence spatiale américaine, recherche quatre personnes volontaires pour vivre un an dans des conditions similaires à celles que des astronautes pourraient subir sur Mars. Il s’agit d’une simulation terrestre, destinée à observer les effets d’un séjour sur la planète Rouge sur le corps et l’esprit.

« L’appel de Mars. » C’est ainsi que commence un communiqué de la Nasa, l’agence spatiale américaine, publié le vendredi 6 août 2021. L’institution recherche des volontaires prêts à vivre, une année durant, dans des conditions semblables à celles que pourraient retrouver des astronautes envoyés en mission sur la planète Rouge.

« Simuler les défis d’une mission sur Mars »

L’expérience doit se dérouler dans des installations de la Nasa situées à Houston, dans le sud des États-Unis.

Le lieu a été pensé pour « simuler les défis d’une mission sur Mars », indique encore l’agence spatiale américaine. Car durant cette expérience, les participants devront composer avec des « ressources limitées », tout en faisant face à « des pannes matérielles » et d’autres « facteurs de stress environnemental ».

Les quatre candidats, qui seront sélectionnés et pourront être rémunérés doivent commencer leur mission à l’automne 2022.

Des candidats « très compétents » et « pleins de ressources »

Dans ce contexte, selon les informations recueillies par Guide entreprise, la Nasa recherche des participants avec un profil très spécifique. Citoyens américains ou résidents permanents aux États-Unis, ils doivent être âgés de 30 à 55 ans et, bien sûr, être en bonne santé.

Ils doivent aussi détenir une maîtrise en ingénierie, mathématiques, biologie, physique… ou, à défaut, disposer d’une solide expérience de pilotage d’au moins 1 000 heures de vol, entre autres possibles exceptions.

Les personnes sélectionnées seront « très compétentes, pleines de ressources, et n’auront pas besoin des autres pour se sentir bien », explique l’ancien astronaute canadien Chris Hadfield, qui a passé cinq mois dans la Station spatiale internationale en 2013, à l’agence de presse Associated Press.

Entre 2010 et 2011, une expérience du genre avait été menée, en Russie : le projet Mars500. Six volontaires, dont deux Européens, s’étaient isolés pendant 520 jours, en Russie. Une durée semblable à celle d’un trajet en direction de la planète Rouge, d’un atterrissage sur sa surface, puis d’un retour sur Terre.

sophie@guide-entreprise.fr: