L’effet pass sanitaire. Avec en moyenne 684.000 doses injectées en France chaque jour depuis le 16 juillet, la couverture vaccinale acquise en septembre pourrait permettre de limiter le pic de la quatrième vague de Covid-19, estime l’Institut Pasteur. En effet, l’Institut Pasteur a revu ses calculs et publie de nouveaux scénarios ce mardi 27 juillet. C’est environ deux fois moins que ce que prévoyait le centre de recherche le 9 juillet dernier, trois jours avant qu’Emmanuel Macron annonce l’élargissement du pass sanitaire et que les Français se ruent sur le vaccin.
Vaccins et gestes barrières: effet décuplé
À l’époque, le rythme était donc insuffisant pour attendre l’immunité collective à temps et garantir un automne sans restriction, selon l’unité de modélisation mathématique des maladies infectieuses qui se base également le taux de reproduction du variant Delta, l’efficacité des vaccins ou encore la couverture vaccinale par tranche d’âge pour arriver à de tels scénarios. « Il est donc essentiel que l’accélération de la vaccination continue avec une adhésion massive de la population et que les taux de transmission diminuent en population générale, grâce notamment au maintien des gestes barrières, au port du masque et au pass sanitaire », poursuivent les chercheurs de l’Institut Pasteur.
Ne pas freiner pour éviter un reconfinement
Ce sont des scénarios, ce ne sont pas des prévisions. « »Dans le modèle de Pasteur, l’acceptation vaccinale et la vitesse de vaccination ne changent pas au cours du temps. » Les thromboses ont suscité des oppositions, le pass sanitaire et le variant Delta ont au contraire convaincu », argumente le chercheur questionné par Guidehttps://guide-entreprise.fr/ entreprise. Pour rester optimiste, il faut maintenir le rythme vaccinal.
Lors de la visite d’un centre de vaccination itinérant en Seine-Saint-Denis mardi 27 juillet, Olivier Véran indiquait espérer « faire mieux encore ».