La compétition ne fait que commencer pourtant cette Coupe du monde est déjà pleine de rebondissements. Faisons une récapitulation de la deuxième journée du Mondial 2022 au Qatar.
Mondial 2022 : une deuxième journée riche en rebondissements
Trois matches se sont joués ce lundi à Doha. Ce sont l’Angleterre et l’Iran qui ont ouvert la cadence, puis ont suivi le Sénégal et les Pays-Bas pour finir avec le match entre le pays de Galles et les Etats-Unis.
Des joueurs attachés à leurs causes
Le premier rebondissement de cette deuxième journée est la décision des sept sélections européennes de renoncer au port du brassard inclusif « One Love ». Cela, suite aux menaces de sanctions sportives, à savoir un carton jaune, de la Fifa. Harry Kane a donc arboré un brassard sur lequel est inscrit « Non aux discriminations » pendant le match les opposant aux Iraniens. Toujours pendant le match entre l’Angleterre et l’Iran, les Iraniens sont restés muets pendant leur hymne national. Cela en soutien aux victimes des manifestations dans leur pays. Les Anglais ont par la suite posé genou à terre, un message contre toutes les discriminations avant le début de la rencontre.
Mondial 2022 : les résultats des matches
La première rencontre de cette journée opposait l’Angleterre et l’Iran. Pour sa troisième participation au Mondial, l’Iran essuie une très lourde défait sur un score de 6-2. La garde offensive des Three Lions, avec les buts de Bellingham (35e), Saka (43e et 62e), Sterling (45e+1), Rashford (71e) et Grealish (90 e) a mis à mal les Iraniens dont Taremi est l’auteur du doublé (65e et 90 e+13).
Le deuxième match opposait le Sénégal aux Pays-Bas. Rencontre au rythme soutenu, les Néerlandais ont finalement battu les Sénégalais avec les buts de Gakpo (84e) et Klaassen (98e). Le match se termine avec un score de 2-0 pour les Pays-Bas. Le dernier match a vu s’affronter les Etats-Unis et le pays de Galles. Dominés par les Américains à la première période avec un but de Weah (36e), les Gallois ont réussi à éviter la défaite grâce au but de Gareth Bale (82e). Les deux n’ont pas su se départager et font un match nul de 1-1.
65 minutes de temps additionnel
Ceci est un fait, en seulement quatre matches, on compte déjà 65 minutes de temps additionnel. L’explication repose dans les propos de Pierluigi Collina, président de la commission des arbitres de la Fifa, jeudi dernier. « On veut éviter les matches à 42, 43, 44 minutes de temps de temps effectif. », a-t-il déclaré. Ce qui implique donc une compensation des temps de remplacement, de soins médicaux, de penalty, de célébrations et bien évidemment de VAR.
Par conséquent, aucune des quatre premières confrontations n’ont duré moins de 100 minutes. Celle de l’Angleterre-Iran a même duré 117 minutes, un record. Pour l’ancien sélectionneur belge Marc Wilmots, cela pourrait être néfaste. « J’ai vu les Etats-Unis plongé contre le pays de Galles. On ne retrouvait plus leur équipe. », a-t-il déclaré au micro d’un de nos confrères. Il a aussi évoqué le fait que les joueurs étaient déjà à bout, qu’il y avait des problèmes de blessures et de crampes trop fréquents. « Les calendriers ont été resserrés donc faire sept matches sur 28 jours sans parler des prolongations qui pourraient être de 140 minutes si cela continue comme ça, c’est intenable » a-t-il ajouté.