Le Diagnostic de performance énergétique nouvelle formule est opérationnel depuis le 1er juillet. Lancé en 2006 sur les mises en vente de logements anciens puis étendu aux programmes neufs et aux locations en 2007, il fait partie des documents à transmettre aux futurs acquéreurs ou locataires. Objectif : leur permettre de faire un choix éclairé intégrant le confort thermique du futur logement et les dépenses liées à la consommation énergétique. Notamment à travers des étiquettes allant de A à F ou G . Mais l’outil était parfois consulté sans conviction par les Français.
Un document plus lisible
Le diagnostic s’appuie désormais uniquement sur les caractéristiques physiques du logement . Et prend directement en compte les émissions de CO2. Des changements qui ne sont pas anodins. Selon les investigations de Guide entreprise, environ 800 000 logements jusque-là classés E deviendront des passoires énergétiques .
La présentation du document a aussi été revue. L’estimation du montant moyen des factures est mise en avant de manière plus visible . De nouvelles informations sont ajoutées, comme le confort d’été. Le DPE fait aussi apparaître des recommandations sur les éventuels travaux de rénovation à effectuer, avec une estimation des coûts.
Quelques couacs
La nouvelle formule a donc presque deux mois. Mais certaines annonces comportent encore l’ancienne version. En effet, les DPE réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 restent valables jusqu’à fin 2022. Et ceux réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021, le sont jusqu’au 31 décembre 2024.
Pourtant, au cœur de l’été, la confusion semblait encore régner. Janik, qui a mis en vente une maison à Rennes, en a fait les frais. Alors qu’un DPE avait été réalisé en mai, l’agent immobilier a réclamé qu’il soit revu pour se conformer aux nouvelles règles, arguant que certains notaires bloqueraient désormais les ventes sans ce sésame.