La fréquence et la gravité des accidents vasculaires cérébraux sont plus élevées chez les personnes les plus pauvres, particulièrement entre 45 et 64 ans, selon une étude publiée ce mercredi par le ministère de la Santé. Un écart de 40 % a été constaté. Les personnes appartenant au quart des Français les plus pauvres ont nettement plus de risque de subir un AVC que le quart le plus riche, souligne la Direction des statistiques à partir d’une analyse des données de 2014 à 2017.
Un risque de paralysie accru
Cette perte de chance varie avec l’âge et culmine entre 45 et 64 ans, tranche d’âge où « le taux de survenue est presque deux fois supérieur », avant de « s’estomper aux grands âges », aucune différence n’étant observée à partir de 85 ans. Les plus pauvres souffrent en outre davantage de séquelles de leurs AVC : le risque de paralysie persistante au-delà de 24 heures est accru de 22 %, celui de trouble du langage de 11 %.
Ces complications sont « fortement corrélées à la qualité et à la rapidité de la prise en charge initiale ». Or, le niveau de vie joue en partie sur l’accès aux « services les plus adaptés » à l’hôpital : les pauvres ont en effet « 10 % de chances de moins d’être prises en charge en UNV », ajoute la Drees.
Représentant l’une des premières causes de mortalité en France, l’accident cardio-vasculaire entraîne en 2019, l’hospitalisation de 129.000 personnes. Ils représentent aussi une cause importante de handicap.
Selon une étude publiée ce mercredi 9 février, et menée par la Direction des statistiques , la fréquence et la gravité des AVC sont plus élevées chez les personnes les plus pauvres, particulièrement entre 45 et 64 ans, selon une étude publiée ce mercredi 9 février par le ministère de la Santé.
Des complications « liées à la qualité et la rapidité de la prise en charge »
Cette perte de chance varie avec l’âge et culmine entre 45 et 64 ans, tranche d’âge où « le taux de survenue est presque deux fois supérieur », avant de « s’estomper aux grands âges », aucune différence n’étant observée à partir de 85 ans.
Les plus pauvres souffrent en outre davantage de séquelles de leurs AVC: le risque de paralysie persistante au-delà de 24 heures est accru de 22%, celui de trouble du langage de 11%.
Ces complications sont « fortement corrélées à la qualité et à la rapidité de la prise en charge initiale ». Or, le niveau de vie joue en partie sur l’accès aux « services les plus adaptés » à l’hôpital: les personnes pauvres ont en effet « 10% de chances de moins d’être prises en charge en UNV « , ajoute la Drees.