De nombreux produits devraient voir leur prix augmenter dans les mois qui viennent. Boom de la demande, embouteillages logistiques et faiblesse du cours du dollar… les prix des matières premières flambent pour les industriels qui in fine devraient répercuter ces hausses sur le prix final.

Un effet de balance

Guide entreprise a fait le constat. Durant chaque période de pandémie, les habitudes des consommateurs changent, et ce, à tous les niveaux. Les différentes mesures de restriction liées au Covid-19 ont non seulement freiner l’offre et la demande, mais ont aussi fait flamber les prix. A la reprise pourtant, les capacités de chaque industriel ne se trouvent pas au même niveau si bien que l’offre n’arrive plus à suivre. D’un autre côté, la baisse du dollar alimente ces augmentations des prix de matières premières. Sans compter que les spéculations sur le marché influent aussi, car les investisseurs préfèrent se tourner sur les autres classes d’actifs plus surs, dont font partie les matières premières par exemple.

Blé, soja, maïs… les matières premières agricoles aussi touchées

L’augmentation du prix du sucre est principalement causée par la pénurie de conteneurs et les embouteillages dans les ports. Même problèmes pour le maïs, le soja et le blé qui connaissent d’importantes hausses de prix. Le prix du bacon, poitrine de porc très prisé des Américains, a ainsi déjà doublé depuis le début de l’épidémie, selon le ministère américain de l’Agriculture. Ce qui par effet pervers amplifie la tendance haussière des prix et force encore plus à des achats anticipés.

Les prix des céréales, pour leur part, ont également grimpé de 22% sur un an, au plus haut depuis 2016, selon l’indice Bloomberg des prix des matières agricoles, rapporte Capital. De son côté, le prix du bois de construction a triplé au cours des douze derniers mois. Le prix de l’étain, lui, a doublé en un an.