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CAC 40, Euronext, Nasdaq… on compte à présent des milliers d’actifs boursiers ou titres comme on dit. Mais force est de constater que la plupart des gens ne connaissent pas ce qu’est la Bourse. Nous allons essayer de comprendre ce domaine dans les lignes qui vont suivre. Et surtout, nous allons en voir l’utilité et délimiter son importance en matière d’investissement.
Au départ, le mot « bourse » était utilisé pour désigner le lieu où négociants, banquiers, courtiers et agents de change se donnaient rendez-vous pour parler affaires. C’était donc le nom-même du lieu où les échanges de titres et de créances entre ces acteurs avaient lieu, courant du XIVe siècle. A cette époque, les transactions se déroulaient devant la maison des Ter Beurse, dans la ville de Bruges. Les banquiers ont par conséquent associé le mot bourse à cette « pratique ».
S’il est une chose à savoir également en matière de marché boursier, c’est que c’était longtemps un univers réservé aux hommes. Ce n’est qu’à partir de 1960 que la gent féminine a été acceptée. Et encore, ce n’était que pour assister aux séances de bourse. C’est en tout cas le cas du Palais Brogniart, le QG de la Bourse de Paris.
Concrètement, les échanges se déroulaient comme suit durant ces temps-là. Les personnes qui n’étaient pas admis au parquet négociaient les valeurs en coulisse. Les agents de change se chargeaient de négocier à leur tour pour ces valeurs. A noter que ce n’était pas n’importe qui qui pouvait se prétendre au titre d’agent de change. Les nouveaux arrivants doivent être systématiquement reconnus par ses pairs. Pour ce faire, il y avait un système de vote par boules blanches et noires. Le but étant que chaque agent de change respectait les mêmes règles éthiques.
Quand on dit Bourse, on distingue souvent trois différents types. Le premier étant les bourses des valeurs, le second les bourses de matières premières et le troisième est dit bourses spécialisées. Les deux premiers types se distinguent particulièrement. La bourse des valeurs sous-entend un échange, une négociation des valeurs mobilières, c’est-à-dire des titres interchangeables, négociables et fongibles. Parmi eux, on peut citer les actions, les obligations, les stocks options, les OPCVM ou encore les bons de souscription.
Ce marché se divise à son tour en deux : le marché primaire et le marché secondaire. Le premier étant la phase où les nouvelles valeurs mobilières se voient être proposées à la souscription. On parle notamment d’introduction en bourse. Le deuxième, lui, fait référence à la bourse en soi dont les règles sont plus strictes que celle du marché de gré à gré.
Les bourses de valeurs ne sont pas accessibles aux particuliers. Seuls les intermédiaires financiers peuvent acquérir des actions ou des fonds d’investissement, entre autres. Par ailleurs, le marché est très réglementé et est surveillé par un organisme public indépendant.
Appelées aussi bourses de marchandises ou bourses de commerce, les bourses de matières premières regroupent l’achat et la vente de lots standardisés. Elles fonctionnent soit en marché à terme, soit en marché au comptant. Il arrive néanmoins que ce soit les deux à la fois. A ses débuts, le marché boursier des matières premières se confondaient avec les bourses de valeurs. Mais quelques années plus tard, les deux branches étaient bien distinguées.
Les principales bourses de commerce se trouvent à Chicago, Londres, New York, Paris, Kuala Lumpur, Osaka, Singapour et Sydney. Voilà pour les biens de consommation. Les bourses de commerce pour les produits pétroliers, quant à elles, se trouvent à Londres, New York, Rotterdam et Singapour. Quant aux métaux précieux, les courtiers se donnent rendez-vous à Paris, Londres et New York. Et enfin, les métaux non ferreux se négocient à Londres, Paris, Kuala Lumpur et New York.
Le Bourse semble être un univers très « virtuel » pour ceux qui ne s’y baignent pas encore. En réalité, le principe est assez simple. Il suffit de le considérer comme étant une transaction comme une autre. Les vendeurs sont les entreprises qui veulent s’accroitre et les acheteurs sont les investisseurs qui vont permettre cette croissance. En échange, ils auront une part du capital de l’entreprise cotée chez qui ils viennent d’acheter des actions. Les transactions sont dématérialisées et ont lieu durant des séances de cotations.
Avec la petite historique, vous avez sans doute déjà deviné qui sont les acteurs de la Bourse. On a trois acteurs principaux pour que le marché financier fonctionne efficacement :
Les indices boursiers font partie des critères de régulation du marché boursier. Ils permettent de mesurer la performance générale du marché. Les indicateurs boursiers constituent une référence non-négligeable quand on veut investir ou quand on veut vendre des actions. Les indices boursiers les plus connus cotent en continu. On distingue particulièrement le CAC40, le Dow Jones et le Nasdaq.
En France, il y a plusieurs indices boursiers, mais le premier fut créé à Lyon en 1540. Plus de 20 ans après, c’est à Paris que les marchands ont eu leur place commune. Il faudra attendre l’épisode de Law, la banqueroute qui a fait sombrer la France dans une situation financière désastreuse, pour que la Bourse de Paris soit légalement réglementée. Le Palais Brogniart, quartier général de la Bourse de Paris, lui, a été construit au début du XIXe siècle.
Depuis sa création, la Bourse présente des enjeux économiques non négligeables. Premièrement, c’est un lieu de financement pour les différentes institutions à savoir les collectivités, entreprises et les Etats. Et deuxièmement, les investisseurs y voient une opportunité sure pour placer leur capital.
On commence par la bourse des valeurs. Elle a pour but de faciliter le financement de l’économie. D’un, en concentrant l’offre et la demande des capitaux. Et de deux, en assurant la négociabilité des titres financiers. En effet, quand les titres financiers ont plus de liquidité, il est plus facile de le revendre. Ce système est très apprécié par les investisseurs, car ils ont la possibilité de changer d’avis à n’importe quel moment sur les titres qu’ils possèdent. Par conséquent, leurs capitaux ne sont pas obligatoirement immobilisés.
L’enjeu des bourses de valeur est également de réglementer le marché. Toutes les entreprises sont tenues de rendre public toutes les informations les concernant. Dans le cas d’un rachat ou d’une fusion d’entreprises, il faudra recourir à la procédure OPA ou OPE. Une gestion collective d’épargne est aussi possible. C’est un cas de figure qu’on rencontre souvent avec les banques qui ont créé les OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières).
Si le marché financier arrive à tourner comme il se doit, c’est notamment grâce à l’activité du marché primaire et secondaire. Ces deux marchés ont des rôles différents, mais néanmoins complémentaires. Déjà, il faut savoir que le marché primaire est le marché des émissions de titres. Raison pour laquelle on l’appelle aussi le marché du neuf. Dans ce contexte, il assure à la fois le financement de l’économie et la croissance économique grâce à l’allocation des ressources.
Les rôles du marché secondaire viennent compléter ceux du marché financier primaire. Ses trois fonctions essentielles sont :
Long Finance publie un classement mondial des places financières biannuellement. Il s’agit d’une référence pour tous les professionnels de la finance. Voici donc le verdict pour 2022 -2023 !
C’est un résultat qui ne suscite pas réellement la surprise. New York a toujours su se démarquer même durant les périodes de crise.
Londres perd la première place, mais ce résultat reflète quand même sa croissance malgré la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. En effet, elle a été jugée excellente pour sa compétitivité, son attractivité fiscale et son dynamisme économique. Néanmoins, elle aura besoin d’un changement significatif pour retrouver la première place.
Singapour se place à la troisième position juste avant Hong Kong.
Depuis 2018, la fiscalité des actions a évolué. Cela est notamment dû à l’instauration du flat tax ou prélèvement forfaitaire unique. Une règle qui concerne plus-values et dividendes. Qu’est-ce que cela implique concrètement ?
Les plus-values sur actions équivalent aux gains obtenus grâce à un rachat ou une vente de titres. Et logiquement, il y a une règle fiscale qui régit ces gains. C’est le prélèvement forfaitaire unique à 30% qui y s’applique de 2018. Par contre, le contribuable a le choix entre cette fiscalité dite flat tax et l’ancien régime qui l’imposition au barème.
Dans la pratique, la flax tax s’avère être plus avantageux. Par contre, pour ceux qui ont des titres qui datent depuis plus de 8 ans, l’imposition au barème est plus intéressante dans la mesure où elle offre à près de 65% d’abattement.
Comme pour les plus-values, les dividendes sont aussi ouverts à deux choix de fiscalité : le prélèvement forfaitaire unique et le barème. Le premier est cependant devenu la norme d’autant plus les contribuables imposés à 30% et plus ont plutôt intérêt à le choisir.
« Les arbres ne montent pas au ciel » … S’il est bien un adage qui définit parfaitement l’état d’esprit des boursiers, c’est bien ça. En gros, il ne faut pas que chaque investisseur oublie que le marché boursier peut progresser rapidement, mais que ce n’est pas éternel.
C’est le deuxième leitmotiv des boursiers. Quand on fait du trading, parce que c’est généralement le nom qu’on donne à cette activité, il faut suivre la tendance et être objectif. On doit oublier le côté rationnel, car souvent, ce sont les périodes difficiles qui offrent les meilleures opportunités. En d’autres termes, la Bourse est une histoire d’anticipations. Quand on sait anticiper les éventuelles baisses et hausses des marchés, on est sûr d’avoir une longue carrière en Bourse.
La patience est la clé de la réussite pour les boursiers. Si vous pensez débuter dans ce monde, soyez prêts à être confrontés à des hauts et des bas. Il est très fréquent que certains boursiers vendent des actions et que tout de suite après, la valeur du titre monte en flèche. L’essentiel dans ces cas-là est de s’en tenir aux stratégies que vous vous êtes fixés.
Comme pour la patience, il faut comprendre qu’en Bourse, la victoire à coup sûr n’existe pas. Raison pour laquelle, les investisseurs diversifient autant que possible leur portefeuille. C’est toujours le conseil donné par les boursiers : « ne jamais mettre les œufs dans le même panier ».
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