La rencontre a tourné court. Ce mercredi à Glasgow, la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg assistait à une table ronde portant sur le crédit carbone des entreprises, un procédé qui doit compenser les émissions de ces dernières en échange d’actions pour le climat. Parmi les invités de l’événement, Mark Carney, vice-président de la compagnie pétrolière Shell, régulièrement pointée du doigt pour ses émissions de CO2.
Quelques minutes plus tard, la jeune femme s’est finalement levée, visiblement en colère, et a quitté la réunion en dénonçant un «greenwashing», un procédé utilisé par certaines compagnies pour renvoyer une image écologique parfois trompeuse. Le tout s’est déroulé sous le regard de plusieurs militants de Greenpeace venus assister à la table ronde. Sur Twitter, Greta Thunberg a expliqué les causes de son départ. La rubrique Actualités de Guide entreprise le notifie :
«L’industrie des énergies fossiles et les banques font partie des plus grands méchants climatiques. Shell, BP & StanChart sont ici à Glasgow pour essayer d’augmenter la compensation et donner aux pollueurs un laissez-passer gratuit pour continuer à polluer. Leur plan pourrait ruiner l’objectif de 1,5°C», a-t-elle affirmé.
«Pas de grands changements»
Depuis le début de la COP26, Greta Thunberg a intensifié son engagement en faveur du climat. Vendredi dernier, elle a rejoint à Londres une action de jeunes écologistes contre le rôle des institutions financières dans la crise climatique. Elle est repartie sans s’exprimer mais a expliqué sur Twitter demander à cette institution financière «de cesser de financer notre destruction».
La COP26 n’amènera «pas de grands changements», déplore Greta Thunberg
Quelques jours avant le début de la COP26, cette même Greta Thunberg a dénoncé une conférence de plus qui n’amènera «pas de grands changements». «Dans l’état actuel des choses, cette COP n’amènera pas de grands changements», a estimé l’égérie du mouvement «Fridays for Future».
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