Le tabagisme est encore un fléau qui tue des milliers de personnes chaque année. Bien que sa consommation soit en baisse depuis plus de cinq ans maintenant, c’est encore la première cause de mortalité jusqu’à présent. En effet, plus de 75 000 personnes en décèdent tous les ans. Arrêter de fumer est donc devenu vital. Mais à quel âge fait-il le faire ? Une étude vient récemment de le confirmer. Les détails avec Guide entreprise.
Arrêter de fumer… à 35 ans ?
C’est la troisième étude qui évoque l’âge idéal pour arrêter de fumer. Et cette fois-ci, elle avance davantage de preuves et d’explications pour en être convaincus.
Un taux de mortalité semblable à une personne non-fumeur…
Si on se focalise sur toutes les données scientifiques déjà établies, on peut aisément confirmer qu’une personne fumeur face à une personne non-fumeur ne présente pas le même taux de mortalité. La première ayant deux fois plus de risque que la seconde. Mais les récentes recherches de la National Health Interview Survey réfute cette théorie. Pour établir son étude, elle a rassemblé plusieurs données datant de janvier 1997 à décembre 2018. Les profils étudiés sont des adultes âgés de 25 à 84 ans. Sur 550 000 individus, on a à la fois des fumeurs réguliers et des non-fumeurs, mais aussi des personnes qui sont sorties du tabagisme.
L’analyse a donc démontré que si un arrête de fumer à 35 ans, on présente le même taux de mortalité qu’une personne n’ayant jamais fumé. A noter que quand on ne parle de personne non-fumeur, c’est un individu qui a fumé moins de 100 cigarettes durant son existence. Par contre, passé ce délai, ce taux va bien évidemment augmenter. Si on décide de ne plus fumer à plus de 45 ans, il atteindrait même les 47%.
… mais il commencer dès maintenant !
Ce n’est pas parce que cette étude avance cette nouvelle « théorie » qu’il faut le suivre au pied de la lettre. En effet, celle-ci pourrait avoir une double répercussion dans la psychologie des fumeurs. Soit ils ont moins de 35 ans et ils se disent qu’ils peuvent encore continuer à fumer. Soit ils ont plus de 35 ans et ils se disent que c’est trop tard. Sachez qu’il est toujours temps d’arrêter. C’est un processus fastidieux et long, mais ne pas fumer quotidiennement est déjà un pas vers la sortie. Mais actuellement, la lutte contre le tabagisme fait face à une nouvelle forme de cette « drogue » qui a beaucoup de succès auprès des jeunes : la puff.
Vers une interdiction de la puff ?
La puff est cette cigarette électronique avec des saveurs différents. Selon l’Alliance contre le tabac, elle représente un réel danger pour les adolescents. Pour cause, un sondage a démontré que sur 400 adolescents, plus de 80% ne la considéreraient que comme un gadget. Et plus de la moitié la trouvent ludique. Pourtant, ce produit contient bel et bien de la nicotine. Raison pour laquelle l’ACT demande son interdiction en France. Si certaines études scientifiques affirment que le vapotage ne mènerait pas au tabagisme, l’ACT, elle, avance d’autres arguments qui ne peuvent être ignorés. En effet, les plastiques et bactérie contenant dans la puff seraient néfastes pour l’environnement. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que ce « gadget », comme ils disent, est jetable. Un point qui n’agit pas, encore une fois, en faveur de l’écologie.