Six mois après la démission surprise de Louis Camilleri, Ferrari a trouvé son successeur au poste de directeur général. Une situation qui prendra donc fin dans quelques semaines.
Âgé de 52 ans, Benedetto Vigna était dirigeant au sein du groupe STMicroelectronics, multinationale franco-italienne où il est entré en 1995. «Sa profonde compréhension des technologies à l’origine d’une grande partie des changements dans notre secteur, ainsi que ses compétences avérées en matière d’innovation, d’esprit d’entreprise et de leadership, renforceront encore Ferrari et son histoire unique autour de la passion pour la performance dans l’ère formidable qui s’annonce».
Benedetto Vigna aura comme mission essentielle de pérenniser la bonne santé commerciale de Ferrari, dont il aura la responsabilité quotidienne dans tous les domaines, aussi bien sur le volet route que sportif.
«C’est un honneur particulier de rejoindre Ferrari comme directeur général et je le fais avec à la fois enthousiasme et responsabilité», promet-il.
Comment Ferrari a surmonté la crise ?
En 2020, la célèbre marque de bolides italienne Ferrari a subi la crise de la Covid comme tout le monde.
Ferrari ne vend qu’aux très très riches. Et l’an dernier, malgré la crise, les milliardaires et les millionnaires sont le plus souvent restés riches. Pour acheter une Ferrari il faut se mettre sur une liste d’attente. Donc crise ou pas crise il y a des acheteurs. D’ailleurs, Guide entreprise estime que Ferrari possède encore beaucoup d’acheteurs potentiels. La marque dégage une marge de 25%, alors que dans l’automobile on se réjouit d’atteindre les 5%Si la crise dure très longtemps, les fabricants de jets ou yachts qui ont des coûts de développement élevés vont peut-être souffrir et il y aura peut-être une consolidation. Si on interdit un jour les voitures à essence, il faudra se différencier sur le marché de l’électrique. Il est très joli et très cher mais une Ferrari électrique c’est comme une Harley Davidson sans pot d’échappement, ça perd un peu de son charme.