Depuis le début la crise sanitaire et les périodes de confinement, l’appétence des Français pour l’immobilier ne s’est jamais démentie, bien au contraire. Les Français souhaitent plus de superficie ou d’un espace extérieur pour leur résidence principale. Ils rêvent parfois d’une résidence secondaire ou semi-principale dans un environnement apaisé et cherchent à s’éloigner des métropoles et particulièrement de la capitale. Figaro Immobilier a mené une double enquête en analysant les recherches de biens immobiliers effectuées par les internautes depuis janvier 2020 tout en interrogeant 2007 internautes en recherche immobilière. Guide entreprise vous dévoile les résultats.

Les points essentiels :

Paris, toujours attrayant, mais plus comme autrefois

Indicateur du dynamisme du marché immobilier, 93% des internautes interrogés se déclarent actuellement à la recherche d’un bien immobilier.

L’Occitanie en mode séduction

Au total, plus d’un quart des Franciliens rêve de changer de résidence principale et donc de lieu de vie.

Le jardin, un critère de plus en plus considéré par les Franciliens en quête de maison

D’après les sondages, 79% des Franciliens qui se déclarent prêts à changer de résidence principale veulent acquérir une maison. Hormis le prix et la localisation, le jardin et devenu un des critères de choix depuis la crise sanitaire.

Résidence secondaire : Nouvelle Aquitaine et Normandie très convoités

Une part importante de Franciliens seraient prêts à quitter l’Île-de-France pour trouver le bien de leur rêve. Dans ce cadre, la Nouvelle Aquitaine et la Normandie sont les régions qui arrivent prioritaires.

Ce que l’on doit retenir de l’étude

L’étude de Figaro immobilier confirme l’importance du lieu de vie. La crise sanitaire a eu un effet accélérateur. Chacun s’est retrouvé face à la problématique du logement. Pour de nombreux citadins, en particulier parisiens, le désir de changement de lieu a pris forme, quitte à s’éloigner d’une grande métropole pour avoir davantage d’espace et profiter d’une meilleure qualité de vie. Une tendance qui prend forme lentement, mais surement.

L’évolution des marchés de l’ancien et du neuf

Pour l’instant, dans l’ancien, la demande est si forte que les logements de qualité, bien situés, partent très rapidement. Parallèlement, le marché du neuf souffre. Les permis de construire, les mises en chantiers sont toujours en baisse tout comme les ventes. La pénurie d’offre influe sur les prix. Résultat : ce qui est rare est cher. Il y a peu de logements « abordables » et l’activité tourne au ralenti. Le plan de relance annoncé par le Premier ministre Jean Castex, le 17 mai, sera-t-il suffisant pour ce secteur ? Car c’est aussi toute la chaîne du bâtiment qui est concernée et donc l’emploi.