Depuis quelque temps, le virus du Monkeypox perd de plus en plus du terrain. En effet, la courbe des contaminations est à la baisse. Malgré cela, l’OMS soutient l’alerte sanitaire maximale. Quelles en sont les raisons ? A-t-on encore des raisons de s’inquiéter ? Focus sur cette actualité sanitaire avec Guide entreprise.
Monkeypox : pourquoi l’OMS maintient l’alerte sanitaire maximale ?
Si l’OMS maintient l’alerte maximale, c’est parce que selon elle, il y a encore des raisons de s’inquiéter.
Les cas diminuent, mais la situation est toujours inquiétante
Depuis le début de l’apparition de la maladie hors des territoires où elle est endémique, le Monkeypox a touché près de 80 000 personnes. Des cas qui ont été constatés dans une centaine de pays, dont la majorité était située en Europe et en Amérique. Selon les chiffres de l’OMS, une trentaine de personnes ont également perdu la vie à la suite d’une contamination avec la variole du singe. Néanmoins, la situation semble se résorber, car la dernière semaine d’octobre, on reporte une baisse de plus 40% du nombre de cas.
Néanmoins, on ne peut pas encore lâcher les efforts déjà fournis. En effet, ce n’est pas parce que l’épidémie est en plein recul qu’il faut dire qu’on en est sorti. Le fait est qu’il y a encore deux scenarios probables au cas de figure actuel. Le premier étant que l’épidémie va faire un rebond. Le second qu’elle persiste sur ce recul et qu’on y voit enfin le bout du chemin. Dans un cas comme dans l’autre, la vigilance est le maitre-mot.
Monkeypox : un variant mortel sévit l’Afrique centrale
Depuis des années, la maladie de la variole du singe est endémique dans les pays africains. C’est le variant d’Afrique de l’Ouest qui s’est propagé dans le monde entier. Et pendant ce temps-là, l’Afrique, elle fait face à un autre variant. Ce dernier semble être dix fois plus virulent que le clade II. La menace parle donc d’elle-même. Mais surtout, les autorités sanitaires internationales craignent que ce variant ne se propage, à son tour, dans le reste du monde.
Une transmission « silencieuse » qui n’aide pas pour lutter contre le virus
Etant donné l’ampleur que prend cette maladie, des chercheurs ont poussé un peu loin leurs études. Celles-ci ont donc démontré que dans plus de la moitié des cas, le virus de la variole du singe se transmet avant même l’apparition des premiers symptômes. Une transmission présymptomatique qui les inquiète. Pour cause, les risques de transmission dite silencieuse ne sont pas forcément bien considérés. Or, cela peut entraîner une augmentation du nombre cas que l’on ne pourrait pas prendre en compte jusqu’à l’apparition des symptômes. A noter que ces derniers sont principalement caractérisés par l’apparition d’éruptions cutanées. Les patients, quant à eux, s’avèrent être en majorité des hommes ayant déjà eu des relations homosexuelles.
Les travaux menés par ces chercheurs britanniques ne suffisent cependant pas à déterminer exactement le temps entre la période d’incubation et celui où se manifeste les symptômes. D’autres études doivent confirmer afin de lutter efficacement contre le virus Monkeypox.