Le président brésilien Jair Bolsonaro, 66 ans, a été hospitalisé d’urgence avant l’aube lundi à São Paulo pour une possible occlusion intestinale consécutive à l’attentat à l’arme blanche subi en septembre 2018.

Hospitalisation de Jair Bolsonaro : son état est stable

L’hôpital Nova Star a expliqué dans un communiqué que le président d’extrême droite était « dans un état stable » et qu’il avait été admis pour une suspicion « subocclusive intestinale ». « Le président va bien et est en traitement », a assuré la présidence dans un communiqué officiel, précisant que le chef de l’État subissait « divers examens ».

La président annonce son hospitalisation par un tweet

Jair Bolsonaro a publié dans la matinée, presque en actualités en direct, un tweet dans lequel il dit être « arrivé à l’hôpital à 3h00 » et révèle avoir « commencé à ressentir des douleurs dimanche, après le déjeuner ». Dans ce message, illustré d’une photo de lui sur un lit d’hôpital, le pouce levé, avec une sonde nasogastrique, le président brésilien indique par ailleurs que « d’autres examens seront effectués » pour évaluer la nécessité « d’une opération dans la région de l’abdomen ». Il rappelle dans ce tweet avoir subi « quatre opérations majeures » depuis l’attentat de 2018 dont il a été victime lors d’un bain de foule.

Jet ski et vacances interrompus

C’est la dernière affection en date connue du président brésilien qui subit des alertes abdominales récurrentes depuis plus de trois ans et le début de son mandat. Poignardé à l’intestin en septembre 2018, en pleine campagne pour l’élection présidentielle, Bolsonaro était passé très près de la mort, ayant perdu de grandes quantités de sang lors de l’attentat.

Il avait été opéré en urgence à l’hôpital Albert Einstein de São Paulo puis longuement hospitalisé. Pendant ce temps, il avait publié abondamment sur les réseaux sociaux ses photos sur son lit d’hôpital. Cet événement avait donné un tour dramatique à la fin de la campagne pour la présidentielle, qu’il a finalement remportée aisément contre la gauche.

Plusieurs médias, dont le quotidien O Globo, assuraient lundi que Bolsonaro avait été finalement contraint d’« interrompre » ses vacances très controversées dans l’Etat de Santa Catarina , où il était arrivé en famille le 27 décembre.