La Paris Fashion Week a gardé le meilleur pour la fin. Le 1er octobre dernier, dernière date de cette semaine mode à Paris, Chanel est retourné au Grand Palais – en rénovation depuis plusieurs années – pour présenter sa nouvelle collection. Et on peut dire que c’était l’un des plus beaux défilés de cette semaine.
Paris Fashion Week : Chanel rend hommage à la liberté sous la nef du Grand Palais
Chanel est de retour dans le lieu de prédilection de Karl Lagerfeld, le Grand Palais, à l’occasion de la Fashion Week parisienne. Le défilé, le décor ainsi que les créations sont un véritable hommage à la liberté, notamment aux femmes qui ont contribué à changer les mentalités.
Un décor inspiré de Gabrielle Chanel
Le Grand Palais est depuis 2005, le cadre privilégié de Lagerfeld pour dévoiler les nouvelles collections de la Maison. Après plusieurs années d’absence à cause des rénovations, Chanel est de retour dans ce monument emblématique pour sa collection printemps-été 2025. Le défilé s’est déroulé dans un décor très épuré avec grande cage à oiseaux au centre. Un hommage à celle contenant deux oiseaux dans l’appartement de Gabrielle Chanel, offerte par une de ses couturières. Un clin d’œil également à la campagne publicitaire de Jean-Paul Goude pour le parfum Coco, en 1991 où on voit Vanessa Paradis se balancer sur une balançoire. Une scène reprise à la fin du défilé par Riley Keough, ambassadrice de la Maison depuis un an.
Paris Fashion Week : hommage aux femmes libres
Sans directeur artistique depuis le départ de Virginie Viard en juin dernier, cette nouvelle collection est signée par le Studio de création. Celle-ci Chanel rend notamment hommage aux femmes qui ont brisé les codes. « La collection sert une idée. Et, dans ce but, rend hommage à la femme qui, à l’instar de Gabrielle Chanel, se sont affranchies du regard de la société qui pesait sur elle ». Tels sont les mots observés sur les notes du défilé. Parmi elles, on retrouve les femmes pilotes qui ont élevé les mentalités. Elles sont représentées avec des blousons d’aviateurs qui se parent de col Claudine. On retrouve aussi des combinaisons de pilotes qui se déclinent en faille noir ou blanche. Les Garçonnes qui ont contribué à l’émancipation des femmes pendant les Années folles font également partie des références de la Maison pour la collection.
Un défilé plein de légèreté et de mouvement
« La collection est une ode à la liberté, à la délicatesse, à la légèreté et au mouvement ». Et effectivement, on a vu défiler sur le catwalk, 76 silhouettes légères et aériennes. Elles étaient toutes dans des robes longues légères, des jupes fendues ou encore des pantalons larges et fluides. Symbole de cette liberté : des plumes, des franges, de la mousseline ou encore des perles et des strass. Les pièces emblématiques de la Maison ont même suivi le mouvement. Les tweeds sont plus souples et prennent des teintes pastel. L’oiseau, emblème de la liberté est incarné par des capes en mousseline sublimées de plumes multicolores, des ceintures à plume argentée, des colliers à effigie d’oiseaux ou des minaudières en forme de cage à oiseaux. Autre code typique de la Maison, la petite robe noire s’est vue déclinée dans des jeux de transparence.