Le chef de l’Etat a présenté ce mardi le « contrat d’engagement » qu’il avait promis en juillet, et qui devrait toucher « 400 000 jeunes en 2022» , a précisé Jean Castex. « Une mesure simple », conditionnée à « de l’engagement, de l’assiduité, de la motivation ». C’est par ces mots que le chef de l’État dessine ce mardi les contours du « Contrat engagement jeune » destiné aux Français de moins de 25 ans peinant à s’insérer sur le marché de l’emploi. Le « Contrat engagement jeune » s’adresse aux moins de 25 ans qui se trouvent sans formation ni emploi depuis plusieurs mois.
Contrat engagement jeune : quel objectif ?
Le chef de l’État a pris la parole sur ses réseaux sociaux pour capter l’attention des plus jeunes et leur expliquer directement l’objectif de cette nouvelle mesure. « Concrètement, dès le 1er mars, tous les jeunes de moins de 26 ans qui, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, s’inscriront, pourront bénéficier de 15 à 20 heures d’accompagnement par semaine pour découvrir un métier, se former, trouver un apprentissage ou un emploi », dit-il. D’après ce que constate Guide entreprise, le « Contrat engagement jeune » s’inspire de la Garantie jeunes, un parcours intensif d’accompagnement au succès reconnu. En déplacement à Vitry-sur-Seine, Jean Castex a pris la parole en milieu de matinée pour détailler les enjeux du Contrat engagement jeune, qui devrait toucher « 400 000 jeunes en 2022 ».
Au moins 400 000 personnes concernées
Soit les 200 000 personnes déjà concernées par la Garantie jeunes, supprimée et fondue dans le nouveau dispositif, auxquelles s’ajoutent 200 000 nouveaux bénéficiaires. « C’est un objectif très ambitieux mais qui est à notre portée, grâce à l’investissement que nous consentons et grâce à la mobilisation et à l’engagement des entreprises, des collectivités, des associations », a-t-il commenté. Christophe Castaner, le patron de députés de la majorité, a appuyé l’analyse de Jean Castex en qualifiant ce Contrat engagement jeune de « sujet très politique ».
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