Andrew Cuomo, gouverneur en place depuis 2011, avait été mis en cause pour la première fois en février. Depuis, les témoignages d’anciennes employées de son administration ou conseillères se sont multipliées.

Le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, accusé de harcèlement sexuel par plusieurs femmes, officialise ce mardi sa démission après des jours de polémique. Cette annonce intervient en effet près d’une semaine après un rapport accablant sur l’affaire. « Étant donné les circonstances, la meilleure manière de vous aider est de me retirer », a déclaré l’élu, qui a aussi présenté ses « profondes excuses » lors d’un live sur son compte Twitter.

Clap de fin pour la vedette télévisée du Covid

Dans la foulée, le président américain Joe Biden l’avait appelé à quitter ses fonctions, d’après les informations de Guide entreprise. Parmi les femmes figurant dans le rapport, une assistante a déposé plainte la semaine dernière, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre le gouverneur.

« Les accusations les plus graves ne reposent sur aucune base crédible dans le rapport. Et il y a une différence entre des allégations d’agissements inappropriés et le fait de conclure qu’il y a harcèlement sexuel », s’est encore défendu Andrew Cuomo ce mardi. « Mais ça ne veut pas dire que onze femmes n’ont pas été offensées. Elles le sont. Et pour cela, je m’excuse profondément », a-t-il ajouté.

Il a précisé que sa démission prendrait effet dans 14 jours et a rendu hommage à la vice-gouverneure Kathy Hochul, « intelligente et compétente », qui va le remplacer dans l’immédiat, et devenir la première femme gouverneure de l’État de New York.

Aux États-Unis, il n’y a pas de loi définissant le harcèlement sexuel

Malgré l’existence de règles qui vont jusqu’à régir les relations amoureuses entre collègues, les États-Unis ne sont pas parvenus à éradiquer le fléau du harcèlement sexuel