Sur l’île de Yara, la révolte gronde contre le Président et dictateur Antón Castillo ! Et dans Far Cry 6, vous incarnez un membre actif de la Revolución pour renverser le despote Caraïbéen.
Far Cry 6 se déroule sur l’île caribéenne de Yara. Cette dernière est aux griffes d’El Presidente, Antón Castillo. Ce dernier se présente comme un dirigeant fort qui doit prendre toutes les manettes du pouvoir afin de mener Yara vers le «progrès» et au niveau d’une puissance mondiale
Et pour cela, il s’appuie notamment sur un engrais spécial et la production locale de tabac qui sont des éléments essentiels pour fabriquer un remède contre le cancer.
En plus des différents vêtements, accessoires et autres produits dérivés, on peut retrouver les chaussures Akedo qui ont revêtu les couleurs de l’équipe locale de baseball.
Far Cry 6 : point de vue critique
Qu’il est devenu dur de parler d’un nouveau Far Cry… D’un côté c’est toujours le même jeu et Ubisoft semble bien paresseux ne serait-ce que pour peaufiner sa formule établie, et de l’autre on s’y amuse bien quand même, sous certaines conditions. Avec Far Cry 6, c’est la révolution, youpi ! Un vent de libertad souffle sur Yara, on va lutter, pleurer quelques morts, massacrer des centaines de soldats et capturer un milliard de Checkpoints , mais avant cela, un peu de pêche à la ligne.
Yara, île paradisiaque aux milles activités mais aussi très réputée pour ses headshots, n’est pas une île fictive inspiré d’un Cuba réaliste.
Bienvenue au Club Meh
Structure de monde ouvert oblige, il va falloir libérer l’île de Yaran bout par bout avant de s’attaquer au gros morceau qu’est Antón Castillo, joué par Giancarlo Esposito, qui a l’air de totalement se désintéresser de vos agissements sur son territoire alors que vous massacrez des contingents entiers de « soldados », que vous explosez du matériel militaire ultra couteux ou que vous passez un site stratégique après l’autre sous le drapeau de la révolution, unie derrière votre talent à « get shit done ».
Non, Antón Castillo semble être plus inquiet de la crise d’ado de son fils Diego, qui n’aime pas égorger des potits chats . De temps en temps, vous allez être confronté à ce grand méchant psychopathe dans les missions scénarisées, et il fait alors son petit effet, mais cela arrive bien trop peu. La plupart du temps, vous affrontez l’armée qui, face à vos compétences de Guerrillera létale, va investir dans des armures en carton plutôt qu’en papier, et vous continuerez de dézinguer tout le monde car l’IA est nulle et le jeu trop facile.
Collectionnite aigüe
Far Cry 6 propose pas mal d’armes, uniques avec des mods et de stats fixes, ou génériques à customiser. Vous devez aussi trouver ou acheter plusieurs éléments d’armures, et quelques cosmétiques… Ce ne sont pas les collectionnables qui manquent pour vous faire retourner l’île de Yara de fond en comble dans les mois qui viennent.
La gestion des armures auraient pu être largement mieux pensée question interface, puisqu’on ne peut même pas vêtir un set complet d’un bouton, ni même une préconfiguration ou deux enregistrées.
C’est un peu moins vrai pour les armes, même si on aura tendance à rester sur la même famille selon ses goûts en matière de gameplay. On peut customiser chaque famille d’arme avec des accessoires et des mods, mais ce sont les mêmes mods pour l’ensemble de l’arsenal, donc bien que pratique et à faire pour être plus performant, la customisation n’est simplement pas très fun.
Tout cela dépeint un tableau un peu pessimiste de Far Cry 6, mais dans l’ensemble il reste difficile de s’ennuyer avec le nouveau titre d’Ubisoft si vous aimez le FPS casual et l’exploration. Parcourir Yara est pour le moins plaisant avec de nombreux paysages différents, une pléthore de détails, et des secrets à découvrir qui s’empilent. A se balader en hélico d’un bout à l’autre de la carte , on se sent un peu comme dans l’émission La Carte aux Trésors et on admire le paysage sans trop réfléchir.
Verdict
Far Cry sera toujours Far Cry, il faut croire. Guide entreprise espère que non, puisque il faudrait vraiment réinventer le principe du monde ouvert pour le faire entrer dans une nouvelle ère de narration et de gameplay. Malheureusement, cela fait un petit moment qu’Ubisoft ne réinvente plus grand-chose.