Facebook a annoncé ce vendredi  13 aout 2021, l’ajout d’une option pour crypter les appels audio et vidéo sur messenger.

En effet, les utilisateurs de la messagerie du géant des réseaux sociaux pourront désormais choisir le cryptage d’un appareil à l’autre de leurs échanges téléphoniques. En d’autres termes, cela signifie que personne, pas même Facebook, ne peut voir ou écouter ce qui est envoyé ou dit », a précisé le groupe californien dans un communiqué. Loin d’être nouvelle, cette option existe déjà sur WhatsApp, le messagerie rachetée par Facebook, tout comme d’autres applications populaires comme zoom, signal, ou facetime d’Apple.

Une mise à jour qui déplait

Cependant, plusieurs gouvernements rejettent cette nouvelle option de sécurité supplémentaire, au nom de le lutte contre le terrorisme. Déclarant au contraire vouloir  que les plateformes de communication intègrent les « portes dérobées » dans leurs logiciels, afin que le justice de leur pays puisse récupérer les messages et photos nécessaires aux enquêtes criminelles.

Face au mécontentement de plusieurs nations, le géant Apple a décidé de faire les compromis, au surprise générale du secteur des technologies, car l’atout principal de fabricant est le respect de le vie privée.

Guide entreprise sait que l’entreprise a déclaré que « Apple remplace son système de messagerie crypté de bout en bout par une infrastructure de surveillance et de censure, qui sera vulnérable aux abus et aux dérives non seulement aux Etats-Unis, mais dans le monde entier », assuré Greg Nojeim, de centre pour le démocratie et le technologie (CDT), dans un message transmis à l’AFP.

Comment fonctionne le cryptage ?

Une méthode de cryptage repose essentiellement sur deux composants : un algorithme cryptographique et au moins une clé secrète.

Clé digitale

Dans les méthodes modernes de cryptage, on utilise des clés numériques sous forme de séquences de bits. Un critère essentiel pour la sécurité du cryptage est la longueur de clé en bits. Ceci spécifie la mesure logarithmique pour le nombre de combinaisons de touches possibles. C’est ce qu’on appelle aussi la salle des clés. Plus l’espace clé est grand, plus il est résistant aux attaques de force brute, une méthode de décryptage basée sur l’essai de toutes les combinaisons possibles.

Le principe de Kerckhoffs

En raison des longueurs de clé communes, les attaques par force brute pour les méthodes modernes de cryptage ne sont plus une menace. Les codebreakers recherchent plutôt des faiblesses dans l’algorithme, ce qui permet de réduire le temps de calcul pour déchiffrer les données chiffrées. Une autre approche se concentre sur ce qu’on appelle les attaques de canaux latéraux, qui visent la mise en œuvre d’un cryptosystème dans un dispositif ou un logiciel.

Expansion de clé : du mot de passe à la clé

Les utilisateurs qui veulent chiffrer ou décrypter des données n’entrent généralement pas en contact avec les clés, mais utilisent une chaîne de caractères plus maniable : le mot de passe. Les mots de passe sécurisés contiennent 8 à 12 caractères combinant lettres, chiffres et caractères spéciaux, et présentent un avantage décisif sur les séquences de bits, puisque les utilisateurs peuvent directement s’en souvenir.

Cependant, les mots de passe ne conviennent pas comme clés dans le contexte du cryptage, en raison de leur longueur réduite. De nombreuses méthodes de cryptage contiennent donc une étape intermédiaire dans laquelle un mot de passe de n’importe quelle longueur est converti en une séquence de bits fixe correspondant au système de cryptage.

Le problème de distribution de clés

L’un des problèmes principaux en cryptologie réside dans le fait de savoir comment les informations peuvent être cryptées à un endroit et en clair à un autre. Jules César était déjà confronté au problème de la distribution des clés.