Vacciner les enfants contre le papillomavirus : entre avantages et préoccupations

Les infections à papillomavirus (HPV) est l’une des infections sexuellement transmissibles les plus courantes dans le monde. Il peut avoir des conséquences graves, notamment le cancer du col de l’utérus. Les vaccins contre le HPV sont disponibles depuis plusieurs années, mais leur utilisation chez les enfants suscite encore des questions et des préoccupations.

Vaccin contre le papillomavirus : une campagne qui fait du bruit

L’âge des premiers rapports sexuels deviennent de plus en plus tôt, ceci augmente les risques d’expositions des jeunes à des infections sexuellement transmissibles à HPV. Afin de remédier à ces expositions, une campagne de vaccination est en cours pour les jeunes de 11 à 14 ans. Une campagne qui suscite beaucoup d’interrogation pour les parents.

Dans cet article, Guide entreprise allons examiner les avantages et les inconvénients de la vaccination contre le HPV chez les enfants. Et voir si dans le cadre de cette campagne cette vaccination peut être un choix ou est une obligation pour les enfants. Mais surtout si elle est bénéfique ou pas pour les enfants.

L’importance de la vaccination contre le HPV

Le papillomavirus est responsable de plusieurs infections qui peuvent parfois être cancérigènes. Elles peuvent survenir autant chez le sexe masculin que chez le sexe féminin. Dans le premier cas, elles peuvent évoluer en cancer aéro digestives. Dans le second cas, en cancer du col de l’utérus. D’après plusieurs études, la vaccination contre le HPV est cruciale pour prévenir ces cancers.

A noter que le cancer du col de l’utérus, est l’un des cancers les plus courants et les plus mortels chez les femmes dans le monde. Dans 90% des cas, le cancer du col de l’utérus est associé à une infection à HPV. La vaccination permet de protéger les enfants contre les souches de HPV les plus dangereuses et les plus susceptibles de causer le cancer. En effet, d’après les études, ces vaccins immunisent contre les souches les plus cancérigènes de HPV. Notamment le cevarix qui protège contre le type 16 et 18, des souches régulièrement identifiés lors des cancers du col de l’utérus.

En vaccinant les enfants avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs, on peut réduire considérablement leur risque de contracter le virus et de développer par conséquent un cancer. Littéralement la vaccination peut sauver des vies.

Les limites de ces vaccins et les préoccupations concernant la vaccination précoce

Malgré les plusieurs vies sauvées par la vaccination contre le HPV, il existe des préoccupations légitimes concernant cette vaccination chez les enfants. Premièrement, il est important de mentionner que même très efficaces, les vaccins anti HPV ne ciblent pas toutes les souches de papillomavirus.

En effet, certains HPV résistent à ces vaccins. Cela signifie que certains cancers peuvent survenir malgré le fait d’être vacciné. D’autant plus que plusieurs études ont révélés que les vaccins ne protègent pas contre les stades avancés de cancers, mais seulement contre les lésions précancéreuses.

A ce qui concerne la campagne de vaccination, certains parents s’inquiètent du fait que la vaccination peut encourager une activité sexuelle précoce en donnant aux enfants l’impression qu’ils sont protégés contre les infections sexuellement transmissibles. Face à ces inquiétudes, les autorités insistent sur l’importance de la vaccination. Celle-ci ne devrait pas être perçue comme une incitation à l’activité sexuelle précoce. Plutôt comme une mesure de prévention contre le cancer. Les professionnels de la santé recommandent généralement de discuter de la vaccination avec les enfants de manière ouverte et informative, en mettant l’accent sur les avantages pour la santé à long terme.

Une autre préoccupation concerne les effets secondaires potentiels de la vaccination. Comme pour tout vaccin, il peut y avoir des effets secondaires. Parmi eux la fièvre, la douleur au niveau des sites d’injection ou des réactions allergiques rares. Cependant, ces effets secondaires sont généralement bénins et temporaires. Les avantages de la vaccination l’emportent largement sur les risques potentiels. Les vaccins contre le HPV ont été largement étudiés et sont envisagés comme sûrs selon toujours les dires des autorités et suite à de nombreuses études scientifiques faites. En 2023, le gouvernement québécois stipule que ces vaccins ne sont pas dangereux.

La décision de se faire vacciner contre le papillomavirus : un choix éclairé

La décision de faire vacciner ses enfants contre le HPV est une décision importante. Elle doit être prise de manière éclairée. Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour discuter des avantages et des inconvénients de la vaccination. Cela aide également à répondre à toutes les questions et préoccupations que les parents peuvent avoir.

Le vaccin n’est pas une obligation d’autant plus que plusieurs moyens de prévention contre les cancers peuvent être adoptés comme :

  • Avoir un partenaire fixe
  • Faire des dépistages précoces
  • Utiliser les préservatifs etc.

En conclusion faut-il faire vacciner ses enfants ? Le choix revient aux parents. En revanche, apparemment les autres alternatives de préventions protègent plus contre les cancers que les vaccins eux même.

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