Suite à l’orage de grêles qui a frappé l’Est de la France dans la soirée du 26 juin au matin du 27 juin dernier, Météo France a mis à jour les nouvelles normales saisonnières.
Orage de grêles : une mise à jour des normales saisonnières…. plus chaude, plus sec, moins de gelées
La nouvelle période de référence pour analyser le temps actuel va de 1991 à 2020. La période de référence précédente allait de 1981 à 2010 et la période de référence pour la communication sur le changement climatique allait de 1961 à 1990. Ces normales de saisons s’alignent sur les recommandations de l’Organisation météorologique mondiale. Les points à savoir sur cette actualité météorologique.
Comment expliquer les orages de grêles ?
Les orages de grêles, comme celle observée la nuit du 26 juin dernier ne sont pas du tout exceptionnelles pour la saison. En effet, le mois de mai et de juin sont très favorables aux orages et à la grêle. Les grêlons de grande taille, de plus de 5 cm de diamètre résultent de phénomènes orageux intenses. De ce fait, les cumulonimbus violents génèrent de plus gros grêlons. Plus les ascendances des cumulonimbus sont fortes, plus la particule reste longtemps en suspension dans les nuages, collectant l’eau surfondue.
Comment est dessinée la France selon les nouvelles normales climatiques
Les normales saisonnières sont les températures annuelles qu’on calcule sur une période de 30 ans. Elles sont régulièrement actualisées par Météo France pour coller le plus possible au climat actuel. Cela pour pouvoir caractériser le plus fidèlement possible les évènements météorologiques exceptionnels. Selon les normales saisonnières mises à jour, la France est un peu plus chaude surtout dans l’Est. Les gelées sont aussi moins fréquentes et les sols sont parfois plus secs.
Comment sont les caractéristiques climatiques suivant cette mise à jour
Selon ces nouvelles normales saisonnières, la température annuelle atteint presque les 13°C : 12,97°C. La hausse de la nouvelle normale de température annuelle est plus forte en printemps et en été. Elle sera plus marquée dans la partie est : dans les régions du Grand-Est et de Bourgogne-Franche-Comté et sera moindre sur les zones littorales, en Bretagne et en Corse. Par ailleurs, le nombre de jours de forte chaleur avec des températures supérieures ou égales à 30°C augmenteront à Nîmes, Figari et Marignane. Et le nombre de jours de gelée dont la température est inférieure à 0°C est en baisse à Troyes, Poitier, Langres et Chambéry mais encore plus à Lyon.
Au niveau des précipitations, le cumul moyen des précipitations évolue peu, entre 911 et 935 mm, mais cela diminue dans le nord-est. Dans le PACA et la Corse, les précipitations augmenteront entre septembre et mars. Par contre, l’assèchement des sols sera marqué à partir du Massif central au Grand-Est surtout en été et en automne. Le sol sera plus humide sur la façade ouest sauf dans le Poitou.
De ce fait, le climat des villes change à mesure que la chaleur monte vers le nord, situation qui illustre bien l’évolution du changement climatique.
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