«Mayonnaise», «bon vivant»… Ces termes français se disent en anglais. Guide entreprise vous en propose un florilège.
La langue de Molière est très prisée par les étrangers
Un peu, passionnément, à la folie… Les Français aiment l’anglais. Il suffit de prendre la mesure du nombre d’anglicismes qui grignotent nos conversations. Mais la réciproque est aussi vraie. La cuisine, reconnue comme fleuron de la culture française, en est un exemple éclairant. Les anglophones adorent parsemer leurs discussions à table de mots «très français»: «purée», «macaron», «vinaigrette», «croissant»… Tour d’horizon de ces mots qui ne s’entendent pas uniquement dans un restaurant français.
«Mayonnaise»
Le mot est traduit en anglais, dans le dictionnaire bilingue Larousse, par… «mayonnaise». Attesté en français depuis le XVIIIe siècle, il serait peut-être tiré du nom du Mahon, capitale de Minorque, «en souvenir de la prise de cette ville par le duc de Richelieu en 1756», renseigne le dictionnaire.
«Croquembouche»
Ce délicieux nom de pièce montée, faite d’aliments glacés de sucre cuit connaît un petit succès de l’autre côté de la Manche. Il n’est pas rare de l’entendre dire en français par nos voisins.
«Vinaigrette»
Voilà encore un mot victime de son succès, traduit en anglais dans le Larousse par «vinaigrette». Au Royaume-Uni , on l’appelle aussi «French dressing», que les Américains utilisent également, mais pour désigner une sauce salade composée de mayonnaise et de ketchup. Avant de traverser la Manche et l’Atlantique, la «vinaigrette» connut quelques péripéties. Attesté en français au XIVe siècle, le mot désigne d’abord une «sauce faite d’huile, de vinaigre et de divers condiments».
«Bon vivant»
Est-ce parce que nous descendons de Rabelais? La réputation qu’ont les Français d’être de fins gourmets se traduit par la reprise de certaines de nos recettes, mais aussi de nos expressions. «He is a bon vivant» entend-on parfois.
«Macaron»
Ce petit gâteau est un symbole français. Les anglophones adorent nous l’emprunter pour «faire chic». Mais savons-nous que cette pâtisserie dont raffolent nos voisins est née sur le sol italien? Il s’est formé d’après maccarone , «qui désignait, selon les régions, des pâtes de formes diverses», apprend-on dans le dictionnaire. Il fut synonyme de gniocchi du XIVe au XVIIe siècles.
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