Depuis l’émergence de la pandémie de Covid-19 en 2019, le virus responsable, le SARS-CoV-2, a connu de nombreuses mutations. Ces innombrables mutations a conduit à l’apparition de plusieurs variantes. Parmi ces dernières, la variante Eris a suscité l’attention des scientifiques et du grand public en raison de ses caractéristiques uniques et de ses implications potentielles sur la santé publique. Cet article examine en détail les caractéristiques de la variante Eris et présente son niveau de dangerosité.

Émergence et caractéristiques du variant Eris

La variante Eris tire son nom de la déesse grecque de la discorde, ce qui reflétait les préoccupations quant à son impact potentiel sur la pandémie en cours. Le nouveau sous-variant du coronavirus, baptisé Eris a été identifié en mai au Quebec.

Le variant Eris se distingue par plusieurs mutations dans la protéine de pointe du virus, notamment au niveau du site de liaison au récepteur (RBD), qui joue un rôle crucial dans l’infection des cellules humaines.

Variant Eris : transmissibilité et propagation

La variante Eris, issu de variant omicron suscite des inquiétudes en raison de sa transmissibilité accrue et de ses mutations dans la protéine de pointe du virus. Les premières études ont montré que cette variante pourrait être plus contagieuses que les souches précédentes du virus. Une transmissibilité pourrait entraîner une augmentation des cas, mettant ainsi une pression supplémentaire sur les systèmes de santé déjà fragilisés.

Au total, 7354 cas de covid sous la responsabilité du sous variant Eris ont été recensés. La chine et les Etats-Unis ont été les plus touchés parmi les 51 Pays concernés. Le sous variant Eris reste dans les collimateurs de L’OMS. Cependant, il est important de noter que la transmissibilité ne signifie pas forcément une augmentation de la gravité de la maladie.

Gravité de l’infection

À ce stade, les preuves concernant la gravité des infections causées par le variant Eris restent limitées et contradictoires. Certaines données initiales indiquent que les personnes infectées par cette variante pourraient présenter des symptômes plus légers, tandis que d’autres études suspectes que la gravité de la maladie est comparable à celle des souches antérieures. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer avec précision le lien entre ce variant et la gravité des infections.

Efficacité des vaccins et mesures de prévention

Une question cruciale est de savoir si les vaccins actuels sont toujours efficaces contre le variant Eris. Les experts ont estimé que même si ce variant possède des mutations dans la protéine de pointe, les vaccins actuels doivent toujours offrir une protection significative contre les formes graves de la maladie. Cependant, il se peut que l’efficacité contre l’infection légère ou asymptomatique soit légèrement réduite. De plus, les anticorps générer lors des vaccins restent toujours une bonne arme.

En attendant des données plus solides, il est essentiel de maintenir et de renforcer les mesures de prévention telles que le port du masque, la distanciation sociale et l’hygiène des mains. Ces mesures restent efficaces pour réduire la transmission du virus, quelle que soit la souche en circulation.