Ces prochaines semaines vont ressembler à celles que l’on connait depuis l’été 2021, mais en bien pire. En effet, depuis 6 mois, l’activité est freinée par les pénuries de main d’œuvre, de matières premières et de composants électroniques, ainsi que par les dysfonctionnements logistiques.
Mais avec le variant Omicron, elle touche aussi les effectifs dans les entreprises.
Variant Omicron : les gagnants et les perdants
Si le commerce en ligne et les services dans lesquels les salariés pourront télétravailler – comme la banque, l’assurance – devraient s’en tirer, voire profiter de la situation, d’autres secteurs risquent d’être durement touchés. Les bars, l’hôtellerie-restauration, les activités culturelles, le tourisme, les transports vont tous perdre des clients. Selon l’Umih Île-de-France, la fréquentation dans les restaurants en décembre pourrait baisser de 30% en moyenne en décembre par rapport à 2019.
Un impact pouvant atteindre les 2,5% de PIB
Les conséquences sur la croissance économique pourraient être très élevées selon la durée de la vague Omicron, son intensité et les nouvelles règles d’isolement. Selon des économistes, l’impact est évalué entre 0,5 et 2,5% en fonction du nombre de pays qui vont se reconfiner. En comparaison, une forte grève, comme celle de 1995, avaient couté entre 0,1 et 0,2% de croissance.
Enfin, le variant Omicron pourrait créer de l’incertitude sur les marchés financiers en incitant les particuliers et les entreprises à décaler des décisions d’investissement.
Face à la flambée de ce variant, l’exécutif s’est mobilisé lundi pour hâter la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, mais aussi pour décider de nouvelles mesures face à la poussée fulgurante du nouveau variant. Le président Emmanuel Macron a tenu par visioconférence depuis le Fort de Bregançon, son lieu de villégiature dans le Var, un Conseil de défense sanitaire consacré au Covid-19, une heure avant le Conseil des ministres pour adopter adopter le projet de loi instaurant le pass vaccinal.
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