L’année change, mais les habitudes… pas vraiment. En tout cas, c’est valable dans quelques règles économiques. A compter du 1er janvier 2023, plusieurs points vont changer. Entre la hausse du Smic et l’indemnité énergie pour les ménages les plus modestes, ce lot de changements sera le bienvenu.

Les changements en vigueur pour le 1er janvier

En matière de changement, il n’y a aucun doute, ce 1er janvier sera réellement signe d’un changement majeur. Guide entreprise fait un tour d’horizon des principales mesures.

Une hausse de 24 euros pour le Smic

Cette année plus que les autres, l’inflation est ressentie dans les portefeuilles des Français. En effet, les prix à la consommation ont augmenté de plus de 6% sur un an. Une hausse qui s’accentue notamment pour les produits manufacturés et l’alimentation. Evidemment, cela équivaut aussi à une hausse de l’inflation sous-jacente. Celle-ci atteint les 5,3% en novembre selon les données de l’Insee publiées le 15 décembre dernier. L’indice des prix à la consommation harmonisé ou IPCH, lui, a augmenté de plus de 7%.

Alors au vu de cette inflation, le gouvernement a décidé de dégainer une mesure qui aiderait un peu les ménages. Le smic ou salaire minimum de croissance passera donc à 1 353 euros, soit une hausse de 24 euros. Ce qui représente donc un smic horaire à 11,27 euros et un smic mensuel de 1 709 euros pour 35 heures de travail hebdomadaire.

Les changements majeurs sur le plan énergétique

Plusieurs changements notables interviennent dans le secteur de l’énergie. Sachez donc que si vous n’êtes pas équipé d’un compteur Linky, dès le 1er janvier, votre relevé de compteur électrique sera payant. Des frais de 8,48 euros vous seront appliqués tous les deux mois à cet effet. Il y aura également un bouclier tarifaire pour la vente de gaz. En effet, la hausse de ses tarifs réglementés sera limitée à 15%. Elle s’appliquera aux abonnés résidentiels qui consomment moins de 30 MWh/an. Les copropriétés qui disposent d’un contrat de fourniture en gaz naturel à titre individuel en sont aussi concernés.

Dans la catégorie de la transition énergétique, les logements considérés comme étant des passoires thermiques n’auront plus le droit d’être mis en location. Le dispositif MaPrimeRénov’ pour sa part ne permettra plus l’achat d’une chaudière à gaz.

Quid de ceux dans le domaine de la santé ?

Cette mesure-ci a déjà été annoncé par le président de la République récemment. Pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles, notamment le Sida, le gouvernement a déjà décrété que les préservatifs doivent être remboursés par la Sécurité sociale. Néanmoins, il fallait qu’ils soient prescrits par un médecin et une sage-femme. Seulement voilà, l’usage des méthodes de contraception est en baisse.

Selon un de nos confrères, la raison de ce recul serait d’ordre financière. Par conséquent, à compter de ce début janvier, tous les moins de 26 ans auront leurs préservatifs gratuitement auprès des comptoirs des pharmacies. Les personnes en situation de handicap (physique, cognitif, psychique ou intellectuel) auront le droit à la PCH, la prestation de compensation du handicap. Le dépistage de maladies rares à la naissance, lui aussi, sera étendu sur de nouvelles pathologies. Elles sont sept en tout.