Que ce soit un cancer de l’anus ou un cancer du côlon ou bien des hémorroïdes, les deux pathologies présentent des symptômes similaires. On songe notamment aux saignements rectaux. Et dans la plupart des cas, les patients ont tendance à penser qu’il s’agit toujours de cancer. Voici les points sur lesquels il faudra être vigilent pour faire la différence entre cancer colorectal et hémorroïde.

Cancer colorectal et hémorroïde : comment faire la différence ?

Pour pouvoir faire la différence entre ces deux pathologies, il faut d’abord délimiter ce que sont les hémorroïdes. Il s’agit d’un ensemble de veines appelées hémorroïdaires faisant partie de l’anatomie du canal anal et de l’anus. C’est à elles que le cerveau fait appelle pour retenir les selles et les gaz. Ce qu’on désigne aussi par continence. Elles sont constituées d’une partie interne, située en haut du canal anal, et externe, sous la peau de l’anus. Si les hémorroïdes internes ne sont pas douloureuses, les hémorroïdes externes, elles, sont très sensibles à la douleur.

Maintenant, il faut aussi connaître le « processus » quand il s’agit d’un cancer dans cette partie de l’anatomie. Un cancer de l’anus est une tumeur maligne qui peut envahir les tissus avoisinants. Il provoque une excroissance dans le rectum ou l’anus. Un cancer du côlon, quant à lui, ne provoque pas de bosses « externes ».

Les signes pour détecter des hémorroïdes

La maladie hémorroïdaire présente plusieurs symptômes. Néanmoins, elles peuvent varier selon les personnes, mais également la localisation des hémorroïdes. En effet, si pour certains les hémorroïdes se manifestent sous forme de crise aiguë, d’autres en sont malheureusement victimes de manière continue. Dans le cas d’une crise, le patient ressentira de vives douleurs accompagnées de saignements et dans les cas extrêmes, les hémorroïdes internes sortent hors de l’anus. C’est ce qu’on appelle le prolapsus hémorroïdaire. A ce stade-là, les patients n’ont généralement plus de doute pour déterminer que c’est une hémorroïde et non un cancer colorectal.

  • La crise hémorroïdaire : comme on l’a déjà mentionné plus haut, les hémorroïdes internes ne sont pas douloureuses, même en pleine crise. Ce qui provoque la douleur insupportable, ce sont les hémorroïdes externes. Durant la crise, une boule, de la couleur de la peau, apparait au bord de l’anus. A ce moment-là, la paroi de l’anus est irriguée et innervée.
  • Les saignements : elles sont plus ou moins normales, mais à petite dose. En effet, si les veines hémorroïdaires sont dilatées, à un moment, des saignements peuvent survenir.
  • Le prolapsus hémorroïdaire : cette poussé des hémorroïdes internes hors de l’anus provoque des irritations ou des démangeaisons. De plus, le patient aura fréquemment l’envie d’aller à la selle, même si ce n’est pas réellement le cas.

Cancer du côlon : les symptômes

Pour commencer, il est vital de préciser que le cancer du côlon doit faire l’objet d’un dépistage fréquent. Pour cause, il ne présente pas de symptômes très visibles dans ces premiers stades. Or, un cancer est toujours mieux traité quand il n’est encore qu’à un stade précoce. Néanmoins, on vous donne quelques pistes qui doivent vous alerter :

  • Des selles qui ont des aspects goudronneux
  • La présence du sang dans les selles
  • Le rectum qui saigne
  • Toujours avoir envie d’aller aux toilettes, même si vous venez d’en sortir
  • La fatigue
  • Une douleur à l’estomac
  • Avoir des nausées
  • Vous avez fréquemment de la diarrhée ou contrairement une constipation

Cancer colorectal et hémorroïde : se faire diagnostiquer par un médecin

En matière de santé, un médecin est toujours le plus à même de faire un diagnostic. C’est valable pour un cancer colorectal et hémorroïde. Pour les hémorroïdes, il peut le déterminer à l’issue d’un simple examen rectal et en prenant connaissance des antécédents médicaux du patient. S’il y a des signes qui l’alertent, il pourra compléter le bilan médical par une biopsie. Selon les symptômes, des tests pourront être demandés, tout comme une coloscopie.