Une enquête de l’association nationale de défense des consommateurs et usagers dévoile de nombreuses augmentations à venir en 2022 pour les clients des banques françaises. Une hausse qui vient s’ajouter dans une conjoncture économique au contexte inflationniste déjà haussier.

Inflation : la hausse se manifeste partout

C’est une nouvelle hausse, pas des salaires mais des tarifs des services de banques. L’association nationale de défense des consommateurs et usagers publie ce mardi 4 janvier son palmarès 2022.

Des hausses sur les services bancaires

«Le coût moyen de notre panier en métropole, en retenant la formule la moins chère entre la souscription des produits à l’unité ou l’offre groupée de services, est en hausse de plus de 2,5 % sur deux de nos 3 profils de consommateurs», alerte l’association dans un communiqué. Le groupe «petit consommateur» de l’enquête est en augmentation de plus de 2,58 %, celui du «consommateur moyen» de 2,70 %.

L’association de défense des consommateurs avance les causes de ces augmentations. Sont responsables : les coûts des cartes bancaires , les frais de tenue de compte , les frais de retraits aux distributeurs.

Des écarts importants selon les banques

D’autres actions voient aussi leurs coûts augmenter. C’est le cas des opérations en agence telles que les virements occasionnels , ou les chèques de banque ou encore les frais pour un transfert d’un plan épargne logement. Dans son enquête, la CLCV note des écarts conséquents entre les différentes formules proposées par les banques.

Des frais moins courants

Enfin, l’association attire l’attention sur les frais moins courants qui «peuvent s’avérer très élevés». C’est le cas notamment des frais de désolidarisation d’un compte joint, ou encore les frais de succession avec, parfois, jusqu’à 510 euros en métropole.