Les métiers de l’industrie, de l’agriculture mais aussi de la culture pourraient être concernés

C’est l’un des pans essentiels du projet « France 2030 » dévoilé ce mardi par Emmanuel Macron. Toutes les transformations envisagées, notamment de l’appareil industriel, impliquent une transformation plus ou moins profonde des métiers. Le reste, « ce sont deux milliards pour moderniser l’appareil de formation pour former des jeunes et des salariés aux métiers des secteurs ciblés par France 2030 », a indiqué ce mardi à l’AFP le cabinet d’ Elisabeth Borne. Le gouvernement lancera d’ici la fin de l’année un appel à projet « compétences et métiers d’avenir », dont l’idée est de faire converger universités, entreprises, CFA et organismes de formation pour proposer de nouvelles formations, avec diplômes à la clé.

Des formations diplômantes

Le gouvernement lancera d’ici la fin de l’année un appel à projet « compétences et métiers d’avenir », dont l’idée est de faire converger universités, entreprises, CFA et organismes de formation pour proposer de nouvelles formations, avec diplômes à la clé. Un jury sélectionnera ces projets, l’idée étant de lancer le plus vite possible les premières promotions. A terme, l’objectif est de former pas moins de 400.000 personnes par an à ces métiers d’avenir.

Réindustrialiser : nouveau mot d’ordre

Selon Guide entreprise, opinion visiblement partagée par le gouvernement, pour réindustrialiser, il faudra d’abord séduire ceux qui pourraient y travailler. Actuellement, 70.000 postes sont vacants dans le secteur. « La difficulté est de trouver les bons profils et d’attirer des jeunes et des personnes en reconversion », a d’ailleurs reconnu le mois dernier la ministre chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher. Sans bras pour faire tourner les usines, difficile pour le gouvernement de faire tenir son plan…

Alors l’exécutif s’emploie à valoriser le secteur industriel par tous les moyens possibles. Le « French Fab Tour », un village itinérant, tourne dans toute la France depuis la mi-septembre pour « distiller son message positif sur l’industrie française », notamment à l’attention des plus jeunes.