À l’instar des biens de consommation ou des actifs boursiers, l’immobilier connaît aussi une hausse des prix globale en France. Si certaines villes sont particulièrement touchées par cette inflation, comme Reims ou encore Angers, d’autres y échappent. C’est notamment le cas du Mans, de Marseille ou de Dijon.
Immobilier : les logements anciens particulièrement touchés par la hausse
Entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, le prix des logements anciens a augmenté de 5,9 %, selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France. Cette hausse des prix atteint même les 7 % sur un an pour les logements anciens situés en dehors de l’Ile-de-France.
Reims et Angers, victimes de leur succès
Selon le dernier bilan du courtier Meilleurtaux , deux villes seraient en particulier victimes de leur succès: Reims et Angers. En un an, le prix moyen au mètre carré y a augmenté respectivement de 13 % et 17 % par rapport à fin 2020.Les prix ont même augmenté de 40 % à Angers sur les deux dernières années.
Le courtier immobilier évoque plusieurs raisons pour expliquer cette inflation immobilière, et notamment la relative proximité de ces deux villes avec Paris. Les habitants d’Angers et de Reims peuvent en effet rejoindre la capitale en moins d’1 h 30 de TGV.
Immobilier : une déflation à relativiser
À l’inverse, cinq autres villes de la métropole, pourtant pourvues d’une gare routière, ont connu une certaine déflation sur la même période. C’est notamment le cas du Mans qui enregistre une baisse moyenne de 5 % des prix depuis décembre 2020, de Nîmes , de Marseille , de Lyon et de Dijon .
Selon le courtier, les déflations observées au Mans et à Nîmes ne seraient cependant qu’un simple retour à la situation d’avant-pandémie, après une année 2020 particulièrement dynamique.
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