Plus de 3 000 femmes sont atteintes du cancer du col de l’utérus chaque année. Un chiffre qui tend à baisser chez les femmes dans la vingtaine et non pour leurs aînées. En effet, ces dernières n’ont pas bénéficié de la vaccination contre le HPV. A noter que le HPV ou papillomavirus humains est virus responsable du cancer du col de l’utérus. Le dépistage de ce virus se fait généralement à partir de 30 ans. Mais si jamais on n’a pas eu le temps de faire ce test, voici les trois signes qui devront vous alerter.

Quels sont les trois signes d’alerte du cancer du col de l’utérus ?

Dernièrement les scientifiques sont contents des progrès faits sur le col de l’utérus. Néanmoins, le résultat n’est pas encore là pour les femmes entre 30 et 40 ans.

Les signes évidents pour détecter un cancer du col de l’utérus

Le premier signe d’un possible cancer du col de l’utérus sont les saignements vaginaux anormaux. Ceux-ci peuvent survenir entre les menstruations ou après les relations sexuelles. Pour les plus âgées, ils peuvent également apparaître après la ménopause. Il faut savoir que la tumeur se développe sur le col et quand elle est touchée, elle saigne. Par conséquent, dès qu’un saignement anormal survient, il faut consulter rapidement un gynécologue. Les douleurs pelviennes arrivent en deuxième rang. Localisées dans le bas du ventre, le dos ou les jambes, elles sont souvent le signe d’un cancer avancé du col de l’utérus. Avancé parce qu’elles veulent donc dire qu’il y a eu propagation sur les tissus et organes voisins.

Et enfin, il y a les pertes vaginales malodorantes. Contrairement aux pertes normales, elles peuvent être abondantes. Elles sont dues à l’infection ou à la nécrose de la tumeur. De plus, elles peuvent s’accompagner de difficultés à uriner ou à aller à la selle.

Quelles sont les causes et les facteurs de risque ?

Comme on l’a dit, le cancer du col de l’utérus est favorisé par l’infection par le virus HPV. Ce dernier se transmet par contact sexuel. Il peut provoquer des lésions précancéreuses sur le col. Le nombre de partenaires sexuels est aussi pour beaucoup. Ajouté à cela l’âge du premier rapport sexuel, l’absence de préservatif et la présence d’autres infections sexuellement transmissibles. Tout cela augmente le risque d’être infecté. Autres facteurs de risques : le tabagisme, l’immunosuppression et l’exposition au diéthylstilbestrol. Si le tabagisme favorise la progression des lésions précancéreuses, l’immunosuppression, elle, réduit la capacité du corps à combattre l’infection par le HPV et à éliminer les cellules anormales. Ceci n’est pas une liste exhaustive des facteurs de risque de ce cancer. Dans tous les cas, la prévention du cancer du col de l’utérus repose sur la vaccination contre le papillomavirus humains.

Comment prévenir et dépister

Pour prévenir et dépister le cancer du col de l’utérus, il existe deux moyens efficaces. Le premier c’est évidemment la vaccination dont on a parlé.  Elle est recommandée aux filles et aux garçons de 11 à 14 ans, ainsi qu’aux personnes de 15 à 26 ans non encore vaccinées ou ayant des relations sexuelles avec des hommes. Et deuxièmement, le dépistage par le frottis cervico-utérin. Ce second permet de détecter des lésions précancéreuses ou la présence du virus sur le col de l’utérus. Le dépistage est proposé aux femmes de 25 à 65 ans, selon leur âge et leur situation. La vaccination et le dépistage sont complémentaires, mais ne se substituent pas l’un à l’autre. Même vaccinées, les femmes doivent réaliser des frottis réguliers pour prévenir le cancer du col de l’utérus.