Moteurs 1.2 TCe défectueux: vers une action collective lancée contre Renault

Alors que de nombreux automobilistes se plaignent de problème de fiabilité du moteur 1.2 TCe qui équipe des modèles de Renault, mais aussi de Dacia, Nissan et Mercedes, un avocat va lancer une action collective contre le groupe au losange. Le point sur cette actualités france.

Affaire du moteur 1.2 TCe : Me Christopher Lèguevaques aux manettes

Un moteur largement diffusé et qui présenterait des problèmes de fiabilité. Dans le JDD, Me Christophe Lèguevaques se dit prêt à lancer une action collective contre Renault, Nissan et Dacia dans «l’affaire du moteur 1.2 TCe» commercialisé entre 2012 et 2016. Un avocat célèbre pour avoir déjà défendu des victimes dans plusieurs dossiers assez médiatiques et qui parle ici d’un nouveau «contentieux de masse».

Plus de 100.000 voitures équipées en France

Ce moteur équipe en effet de nombreux modèles des trois marques déjà citées: Clio 4, Mégane 3, Captur, Kadjar et Kangoo 2 chez Renault, Duster, Dokker et Lodgy chez Dacia, Juke et Qashqai 2 chez Nissan . Mais aussi sur l’utilitaire Citan de Mercedes. Au total, 400.000 véhicules seraient ainsi équipés de ce moteur à problèmes dans le monde, nous a précisé Renault, dont 107.000 avec un défaut d’après une estimation de L’Argus en 2019.

Principal dysfonctionnement: une surconsommation d’huile qui peut aboutir à une casse moteur. Plusieurs personnes témoignaient encore dans La Dépêche du Midi du dimanche 9, dont un utilisateur qui a perdu toute sa puissance sur autoroute un matin, passant rapidement de 110 à 30 km/h.

Une action collective pour obtenir réparation

Malgré de multiples demandes, les clients victimes de ces problèmes n’auraient pas obtenu la prise en charge des réparations par les différents constructeurs concernés, affirme Christophe Lèguevaques. De quoi motiver pour lui le déclenchement d’une action collective.

«Si la justice fait droit à notre demande et reconnaît le groupe coupable pénalement, nos clients pourraient recevoir une indemnisation qui dépasse le prix d’achat de leur véhicule augmenté de divers préjudices», résume-t-il au JDD.