Novak Djokovic a obtenu une première victoire importante dans l’affaire de son entrée sur le territoire australien. Lundi, le Serbe a vu le juge Anthony Kelly du tribunal fédéral de Melbourne rendre caduque l’annulation de son visa décidée par les autorités fédérales lors de l’arrivée du joueur sur le territoire australien. Le juge a par ailleurs demandé la libération, dans les trente minutes suivant la décision, de Djokovic du centre de détention où il était retenu.

Open d’Australie : l’ATP se range du côté de Novak Djokovic

Après Novak Djokovic ce lundi 10 janvier, c’est au tour de l’ATP de prendre la parole. L’association qui régit le tennis masculin professionnel a réagi, dans un communiqué publié ce lundi soir, à l’affaire qui a vu le numéro 1 mondial serbe être détenu plusieurs jours à Melbourne avant le début de l’Open d’Australie , avant sa libération ce lundi. Et l’ATP a décidé de se ranger du côté de Novak Djokovic.

97% des joueurs du top 100 sont vaccinés, pas Djokovic

Pas concernée par la demande d’exemption médicale réalisée par Djokovic, l’ATP a assisté en tant que spectatrice à la lutte entre les organisateurs du tournoi et le gouvernement australien, qui s’est positionné contre l’entrée du Serbe sur le territoire, alors que Melbourne a subi le plus long confinement du monde, avec 262 jours cumulés.

L’ATP a donc attendu la fin – supposée – de l’affaire pour prendre position, et «se réjouit de la décision de lundi». L’association n’a pas manqué de rappeler qu’elle se positionnait également en faveur de «la vaccination pour tous les joueurs du circuit», tout en se félicitant du fait que «97% des joueurs du top 100 sont vaccinés». Djokovic, lui, n’est pas vacciné et, malgré un test positif au Covid-19 le 16 décembre, n’a pas respecté les gestes barrières lors de plusieurs événements.