Après une période de ralentissement marquée, le marché de l’immobilier français semble amorcer un changement dynamique en cette fin d’année 2025. En effet, plusieurs indicateurs témoignent d’un retour progressif de l’activité, en particulier dans l’immobilier ancien. Stabilisation des prix, hausses des ventes et regain de confiance dessinent les contours d’une reprise encore timide, mais bien engagée.

Le marché immobilier français amorce une reprise, surtout dans l’ancien

Les indicateurs observés en décembre 2025 convergent vers une amélioration progressive du marché immobilier. Si tous les segments ne sont pas logés à la même enseigne, l’ancien apparaît comme le principal moteur de cette reprise. Les comportements des acheteurs, l’évolution des prix et le contexte économique expliquent une grande partie cette tendance.

Hausse des transactions et stabilisation des prix

Les derniers chiffres publiés par les notaires confirment un net regain d’activité sur le marché immobilier français, en particulier dans l’ancien. Sur douze mois glissants, le nombre de ventes a progressé d’environ +11%, pour atteindre près de 921.000 transactions. Cela marque une rupture avec la période de fort ralentissement observée en 2023 et en début 2024. Cette hausse traduit le retour progressif des acheteurs, longtemps freinés par la hausse des taux et l’incertitude économique. Dans le même temps, les prix de logements anciens tendent à se stabiliser dans de nombreuses grandes villes. Si des baisses subsistent localement, la phase de correction généralisée semble s’essouffler. Cette stabilisation favorise un climat de confiance propice aux échanges, permettant aux vendeurs et aux acquéreurs de trouver plus facilement un terrain d’entente.

Tendances sur les prix de l’ancien

Les évolutions récentes des prix confirment que l’immobilier ancien entre dans une phase de redressement modéré. D’après les baromètres récemment publiés, les prix des logements anciens affichent une hausse d’environ +2,5% sur trois mois et +1,4% sur un an. Cette progression reste contenue, mais elle concerne désormais une majorité de villes de plus de 100.000 habitants. Les maisons se distinguent par une dynamique légèrement plus favorable que les appartements, soutenus par une demande persistante pour des biens offrant davantage d’espace. Toutefois, la reprise des prix n’est pas uniforme. Certaines grandes métropoles comme Lyon, Nantes et Bordeaux continuent de connaître des ajustements, tandis que des villes moyennes et certaines zones attractives enregistrent une hausse plus marquée.

Facteurs qui influencent le marché actuellement

La reprise observée sur le marché immobilier s’explique par plusieurs facteurs convergents. Le premier concerne les conditions de financement. La baisse progressive des taux de crédit par rapport à 2024 a permis aux ménages de retrouver du pouvoir d’achat immobilier, rendant de nouveau accessibles certains projets. Cette amélioration encourage les acheteurs à revenir sur le marché, en particulier dans l’ancien. Le contexte économique joue également un rôle clé. Une inflation mieux maîtrisée et des perspectives plus lisibles renforcent la confiance des ménages. A cela s’ajoute la faiblesse persistante de l’offre dans le neuf, qui limite les alternatives et renforce l’attractivité de l’ancien, immédiatement disponible. Enfin, le facteur psychologique reste déterminant. La perception d’un marché qui ne baisse plus incite les acheteurs à agir, de peur de manquer des opportunités.