Meta, la maison-mère de Facebook, a débauché une centaine d’ingénieurs d’Apple au cours de ces derniers mois. La firme de Cupertino sort le carnet de chèques pour retenir ses cerveaux.
Apple sort le carnet de chèques !
Apple n’hésite pas à mettre la main au portefeuille pour retenir ses talents. En effet, la firme californienne offre des bonus à la plupart de ses ingénieurs pour les convaincre de ne pas aller voir la concurrence, rapporte Bloomberg. La semaine dernière, des ingénieurs évoluant dans les domaines de la conception de silicium, le «hardware», le «software» et les opérations ont ainsi été informés qu’ils recevraient un bonus compris entre 50 000 $ et 180 000 $. 10 à 20 % des ingénieurs de ces divisions sont concernés par cette démarche que Bloomberg qualifie «d’inhabituelle et importante». Toutefois, avec un chiffre d’affaires de 83,4 milliards de dollars et un bénéfice net de 20,5 milliards de dollars au dernier trimestre, Apple peut largement se permettre un tel geste.
Facebook débauche des employés d’Apple pour construire son Métavers
Ce qui pousse Apple à agir de la sorte, c’est l’appétit grandissant de la concurrence, et principalement de Meta, pour ses ingénieurs. En effet, la maison-mère de Facebook a débauché une centaine d’ingénieurs d’Apple au cours de ces derniers mois, indique Bloomberg, qui souligne que la marque à la pomme n’hésite pas elle non plus à recruter dans les rangs de son rival californien. Pour stopper ces départs, la firme de Cupertino a décidé de récompenser ses ingénieurs les plus performants, de manière à éviter qu’ils ne cèdent aux sirènes du géant des réseaux sociaux, qui nourrit de grandes ambitions dans le métavers.
Devenu Meta il y a deux mois, aussi bien pour acter ce virage que pour faire oublier les scandales qui l’éclaboussent sans discontinuer, Facebook doit renforcer ses effectifs pour construire son monde virtuel parallèle, qui a vocation à devenir une véritable doublure numérique du monde physique. Et si le géant américain a annoncé vouloir créer 10 000 emplois en Europe au cours des cinq prochaines années pour construire ce métavers, il n’hésite pas à se servir dans le réservoir de ses concurrents de la Silicon Valley pour élargir ses équipes.
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