La Haute Autorité de santé s’est dite, lundi, en faveur de la vaccination des 5 -11 ans, tout en précisant qu’elle ne souhaitait pas la rendre «exigible ni obligatoire». L’instance justifie sa décision par le fait que le bénéfice risque d’une vaccination des quelque 5,7 millions d’enfants français serait «favorable» en particulier dans le contexte de l’arrivée du variant Omicron, très contagieux.

«Du fait de son efficacité vaccinale contre les variants majoritaires circulant actuellement et de son profil de tolérance satisfaisant, la HAS estime que ce vaccin peut être utilisé à partir de l’âge de 5 ans», a souligné l’autorité sanitaire.

La HAS «propose que les parents qui le souhaitent puissent faire vacciner leur enfant âgés de 5 à 11 ans à compter de la mise à disposition des doses en formulation pédiatrique».

Une mesure pour «limiter la fermeture des écoles»

La Haute Autorité de santé justifie sa décision par le fait que le bénéfice risque d’une vaccination des quelque 5,7 millions d’enfants français serait «favorable en particulier dans le contexte de recrudescence de l’épidémie» et de l’arrivée du variant Omicron, très contagieux, susceptible d’accroître les cas de formes graves chez les plus jeunes, jusqu’ici très rares.

Elle pourrait aussi «diminuer la circulation du virus et donc limiter la fermeture des écoles». Et même si son impact était dans un premier temps modeste selon des modélisations scientifiques, elle pourrait contribuer à «réduire la circulation du virus lors de vagues ultérieures».

Premières injections dès mercredi ?

Cette vaccination devra être précédée de la réalisation d’un test sérologique afin de limiter l’administration du vaccin à une seule dose en cas de test positif.

Samedi, le ministre de la Santé, Olivier Véran, avait indiqué que la vaccination contre le Covid serait offerte à tous les enfants de 5 à 11 ans à partir de mercredi «si tout va bien».