Les doses sont désormais disponibles en nombre, mais elles vont coûter plus cher. Dans le cadre d’un accord avec l’Union européenne, les laboratoires Pfizer et Moderna ont augmenté les prix de leurs vaccins contre le Covid-19, selon les informations récoltées par Guide entreprise.
La dose de vaccin Pfizer passe donc de 15,5 euros à 19,5 euros, celle de Moderna de 19 euros à 21,5 euros. Comment expliquer une telle augmentation ? Pfizer et Moderna n’avaient pas réagi dimanche. La Commission européenne s’est, de son côté, abstenue de tout commentaire, s’abritant derrière la confidentialité des contrats. Elle a toujours refusé de communiquer le prix des vaccins.
Jusqu’à 1,8 milliard de doses livrables jusqu’en 2023
Cette hausse des prix des doses survient alors que l’inquiétude sur la flambée du variant Delta monte et que des études ont prouvé que les vaccins de Moderna et Pfizer-BioNTech devraient rester efficaces face à ce variant. Le programme d’achat commun de vaccins de l’UE a fourni 330 millions de doses du vaccin BioNTech-Pfizer, 100 millions de l’AstraZeneca, 50 millions du Moderna et 20 millions du Johnson & Johnson.
Variant Delta : une nouvelle version du vaccin BioNTech peut être disponible «sous cent jours»
Adapter son vaccin face à un virus qui évolue constamment et rapidement. C’est la mission qui attend désormais BioNTech qui compte bien « disposer d’un nouveau vaccin dans les 100 jours » efficace contre les nouveaux variants du Covid-19 qui se montrent de plus en plus contagieux. L’annonce a été faite par les deux fondateurs de la société allemande, Uğur Şahin et Özlem Türeci. Un vaccin adapté qui sera néanmoins soumis à des autorisations.
«Avant qu’un nouveau vaccin contre un nouveau variant soit largement disponible, il doit être approuvé», complète-t-il. Récemment, les résultats préliminaires d’une étude britannique ont montré qu’une vaccination avec le vaccin BioNTech présente une efficacité d’environ 89 % contre la maladie symptomatique du variant Delta deux semaines après la vaccination complète. « Nous savons que le niveau d’anticorps diminue avec le temps», a justifié Uğur Şahin.
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