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Le Covid-19, voilà un sujet qui ne nous est plus étranger. Depuis presque deux ans et demi maintenant, il rythme notre quotidien avec des variants qui n’en finissent plus d’apparaître. Avec toutes les informations qui circulent dessus, on arrive rapidement à être dépassé à tel point qu’on peine à distinguer du vrai du faux. Et cela concerne évidemment l’immunité. Certaines personnes infectées arrivent à vivre avec et ne présentent aucun symptôme, quand d’autres en meurent. D’ailleurs, les médias martèlent que le virus est mortel. Alors comment expliquer cela ?

Covid-19 : comment expliquer l’immunité de certaines personnes au virus ?

Avec la flambée des cas de contamination (dernièrement la courbe commence doucement à descendre) a poussé les gens à davantage respecter les gestes barrières. Mais il y a toujours ceux qui prennent des précautions moindres, dans la vigilance mais pas plus. Pourtant, ces personnes fortement exposées n’ont jamais été infectées.

Covid : quand est-ce que des personnes meurent ?

Si aujourd’hui, le Covid semble avoir moins l’aspect d’une maladie virale mortelle, au début de la maladie, il créait vraiment une réelle psychose. Après deux ans et demi de cohabitation, le monde paraît être résigné à vivre avec. Néanmoins, cela n’efface pas le fait que le SARS-CoV-2 soit un virus « mortel ». D’ailleurs, en février, un représentant de l’OMS a encore signalé un chiffre qui aurait dû être alarmant pour tout le monde. Omicron, variant du Covid, a tué plus d’un demi-million de personnes.

Selon les études, les personnes les plus fragiles se trouvent en première liste de celles qui succombent au Covid-19. Viennent ensuite les personnes qui ont des comorbidités et les non-vaccinés. Pour ce dernier critère, malheureusement, certaines personnes même vaccinées meurent encore du Covid parce que leur défense immunitaire est très faible. D’un autre côté, des jeunes et sans comorbidités meurent aussi de la maladie.

L’autre raison qui explique également cette mortalité due au Covid, c’est parce que le virus attaque massivement les poumons. Cette infection pulmonaire provoque une difficulté respiratoire qui bien évidemment conduit à la mort. Seules les formes graves arrivent à cette extrémité.

Quid de l’immunité des enfants ?

Au milieu des centaines d’études sur le Covid, les scientifiques centraient le plus souvent leur réflexion sur la réponse immunitaire adaptive. L’immunité innée peut pourtant représenter un début d’explication à la résistance des enfants au virus. L’étude conjointe entre les chercheurs de l’Inserm et de l’Université d’Angers ont démontré que les enfants avaient une immunité forte au niveau de la muqueuse nasopharyngée. Dès lors les cellules Natural Killer tuent les cellules infectées qui elles, ont déjà produit des interférons. Ces derniers sont ce qu’on appelle des molécules antivirales naturelles. Par contre, ces interférons ont trois types : I, II et III. C’est ce type III qui est très accru chez les jeunes de moins de 15 ans. Pourtant, il arrive à contrôler le virus dès le point d’entrée.

Immunité au Covid, le rôle de la génétique

Plus les études avançaient, plus les scientifiques prônaient la piste de la génétique pour expliquer l’immunité de certaines personnes au Covid. Selon les scientifiques, le groupe sanguin aurait une influence sur la réponse immunitaire au Covid. Apparemment, le groupe O a un risque d’infection moindre que les autres groupes sanguins. L’explication est relativement simple. Normalement, quand les personnes du groupe sanguin A sont infectées par le Covid, elles développement des anticorps B, les B des anticorps A. Les O, pour leur part, développent à la fois des anticorps A et B. Ils sont logiquement plus résistants que les deux premiers. A noter par contre, que cela ne veut pas dire qu’ils ne présentent aucun risque. Les formes graves sont juste moins fréquentes chez eux.

Au vu de l’évolution de la maladie, une fois que le Covid sera sorti de son aspect « pandémique », il sera pris en charge comme toutes les maladies chroniques. D’autant plus que les professionnels de santé disposent d’assez de moyens pour la maîtriser durant les prochaines vagues.