C’est encore un incendie sans précédent qui touche l’un des départements de l’Hexagone. Après les feux en Gironde qui viennent à peine d’être fixés, une zone de vignobles et de végétation méditerranéenne est de nouveau touchée par des incendies mardi 26 juillet. Plus de 1 000 hectares sont ainsi partis en fumée durant ces incendies dans l’Hérault. Guide entreprise vous donne les détails de cette actualité.

Incendies dans l’Hérault : plusieurs départs de feu

Toutes les données le confirment, cet été est marqué par les températures élevées et la sécheresse. D’ailleurs, pas lus tard que la semaine dernière, presque toute la France a été mis en vigilance rouge canicule avec des températures moyennes de 40 °C. Un autre exemple : à Vienne, plus de 1 000 kilomètres de cours d’eau est à sec causant ainsi des restrictions de l’usage d’eau aussi bien pour les professionnels que les particuliers.

Incendies dans l’Hérault : une enquête judiciaire ouverte

Dans ces incendies dans l’Hérault, plusieurs départs de feu ont été identifiés, deux précisément. Ils se sont déclenchés, à seulement 1,5 kilomètres de distance, dans les communes de Gignac, Aumelas et Saint-Bauzille-de-la-Sylve. Le plus délicat dans la situation c’est que les feux se sont rejoints dans une zone difficile d’accès. Ce dernier est en effet composé de garrigue, de vignes et de chênes verts. Ce qui rend le travail des 650 sapeurs-pompiers engagés dans cette lutte ardu. A noter que cinq Canadair les appuient, en plus d’un Dash et des avions bombardiers d’eau.

Néanmoins, la situation était davantage plus préoccupante du côté de Saint-Paul-et-Valmalle, dans l’ouest et le sud. Par conséquent, 280 personnes de la commune d’Aumelas ont dû être priées d’évacuer les lieux. C’est plus de la moitié de la population, car c’est une commune de 500 habitants.

Si aucune victime n’est encore à déplorer jusqu’à maintenant, hormis les cinq pompiers légèrement blessés, une enquête a quand même été ouverte pour comprendre les causes des incendies. Pour le moment, la piste criminelle est privilégiée notamment à cause de la proximité des départs de feu.

Incendies à répétition : comment expliquer ce phénomène ?

Force est de constater que ce mois de juillet est très dévastateur. D’ailleurs, Météo France l’a confirmé, c’est le mois de juillet le plus sec de l’histoire depuis 1958. Sécheresse, canicule, incendies… tout cela est les conséquences du réchauffement climatique. Et quoi qu’on en dise, on est les premiers responsables de ces phénomènes. Pour comprendre ces fléaux donc, il n’y a qu’à passer par le changement climatique. En effet, dès qu’il y a un déficit d’eau dont de précipitations, les réserves d’eau ne sont plus en mesure de se recharger comme elles le devraient. Conséquence : l’équilibre hydraulique n’est plus assurée. Mais le changement climatique est une lame à double tranchante. Quand ce n’est pas la sécheresse et la canicule causant des incendies un peu partout, ce sont fortes pluies, les grêles et les inondations.

Quelles mesures à prendre ?

A ce stade, les mesures urgentes à mettre en place sont d’ordre restrictives. C’est déjà le cas dans plusieurs départements avec des restrictions de l’usage de l’eau assez strictes : interdiction d’arroser les plantes et les agricultures, de remplir sa piscine, de laver sa voiture… Il va sans dire que la récolte va être énormément impacté par ces mesures.