Un grand complexe militaire à proximité de la Pologne a été attaqué et anéanti par des missiles de croisière d’origine russe le 13 mars 2022. Le bilan humain est très lourd. Une trentaine de personnes, si ce n’est plus, ont perdu la vie et une centaine et plus également sont gravement blessées. Un duo d’aéroports de la région a aussi été frappé. L’armée russe veut prouver leurs capacités d’attaque et démontrer qu’il peut frapper jusqu’aux frontières de l’Otan. La Russie cherche également à contrarier les délivrances d’armes à l’Ukraine.

La Russie tente de s’affirmer

Depuis la première attaque Russe à Kiev, d’autres bombardements se poursuivent. Face aux sanctions européennes et américaines, la Russie répond par d’autres attaques et cette fois vers les frontières de l’OTAN. Le bilan de cette intrusion est très négatif pour l’Ukraine. Malgré ces écrasements, des négociations semblent se poursuivre.

Une attaque provocatrice à destination des occidentaux et de l’OTAN

A une vingtaine de kilomètres de la frontière polonaise, Moscou attaque la base militaire de Yavoriv (un pays membre de l’OTAN et de la communauté européenne), nommée « Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité ». Ce nouveau bombardement russe est une provocation et un défi lancé contre les Américains, autrement dit contre l’OTAN et aussi des Européens. En effet, la zone a des liens assez particuliers avec les Etats-Unis et les Orientaux. Cette place servait de base d’entrainements aux militaires ukrainiens, qui étaient formés entre autres par des entraineurs américains. Ce territoire est aussi utilisé comme lieu d’exercices martiaux apparié entre les forces ukrainiennes et celles de l’OTAN.

Les éclatements ont débuté vers 6h du matin, les morts et les blessés ne se comptaient plus, dont aucun apparemment d’origine américaine.

Cette attaque a été assez prévisible, étant donné que cette base est le centre de destination des importations en artillerie d’origine occidentale livrée à l’Ukraine depuis son invasion par l’armée russe. La veille de l’attaque, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, avait avisé que ce stockage d’armements constituait une « cible militaire légitime » pour l’armée russe.

Des aéroports ont également été victimes des roquettes Russes dont un aéroport proche de Vassylkiv.

Un bilan humain très pénible.

Les hôpitaux à proximité étaient pleins, des blessées se trouvaient aux quatre coins des couloirs hospitaliers ukrainiens. Certains arrivaient encore à boiter, d’autres étaient sur le lit inconscient, d’autres encore recouverts de sang sur un lit ou un brancard ou un fauteuil roulant, le tableau était catastrophique. Au total, les statistiques ont invoqué 134 blessés.

Quant aux personnes décédées, le bilan des victimes, dont certains corps inanimés arpentant les rues, est très effrayant. Ce bombardement a provoqué au moins 35 morts.

Au-delà des blessures physiques, des atteintes morales dues à la terreur de la guerre et aussi à la perte des proches sont également très marquantes.

Des perspectives de négociations en cours

Malgré ces attaques incessantes, un médiateur russe a affirmé que des « progrès significatifs » sont déjà visibles quant au compromis avec les Ukrainiens. Quant à l’autre partie, l’Ukraine admet que le gouvernement russe commence à prêter oreilles aux revendications ukrainiennes et semble arrêter les menaces. Sur la façade diplomatique, les pouvoirs russe et ukrainien ont informé pour la nouvelle semaine après le bombardement de la base militaire Ukrainien, une nouvelle séance d’arrangements par visioconférence.