Depuis l’invasion de l’armée russe le 24 février 2022 sur les territoires ukrainiens, des sanctions massives surtout économiques contre Moscou se multiplient. Dernière nouvelle qui secoue les actualités, le président américain Joe Biden a instauré un embargo sur les importations de gaz et d’hydrocarbures provenant de l’état russe. Cette décision prise après un accord avec les alliés des Américains vise à renforcer la pression exercée sur la Russie de cesser le feu. Plusieurs conséquences en découlent de cette décision.

Les Etats unis met la pression sur la Russie

Afin d’intensifier la pression sur l’Etat russe de cesser enfin l’attaque à Kiev, l’état américain lance cet embargo quant aux combustibles en provenance de la Russie. Cette sanction a des conséquences non seulement sur l’économie russe, mais également sur les ressources énergétiques européennes.

L’économie russe est-elle en danger ?

L’arrêt de l’importation américaine de brut et produits pétroliers d’origine russe n’impacte pas directement l’économie énergétique du pays vu que les Américains n’importent que très peu de gaz au départ de la Russie. Par contre plusieurs compagnies pétrolières commencent à se détacher de la Russie, notamment les Britanniques BP et Shell. La compagnie norvégienne Equinor a également mis fin à sa collaboration avec Rosneft. Des détachements qui valent plusieurs milliards de dollars à la Russie.

L’Europe suspendra-t-elle également ses commandes ou c’est la Russie qui mettra fin à ses exportations ?

Si les Américains se sont officiellement déclarés sur l’arrêt des chargements de combustibles russes, la communauté européenne ne prévoit pas, quant à elle, de suivre ce même chemin sans être encore décisive. Mais la Commission européenne entame déjà un plan d’action au cas où les Russes suspendent l’arrivée de carburants vers l’Europe.

Dans le but de se préparer à cette éventualité, l’Union européenne prévoie plusieurs stratégies. Parmi les solutions avancées, une diversification de la réserve des combustibles est fortement envisagée. L’utilisation des gaz renouvelables peut également s’avérer être une alternative pertinente, une option qui dépendra de la volonté de faire des pays membres de l’Union européenne. Le respect de l’environnement, par la diminution de toutes les actions industrielles ou non qui polluent l’air, entrainera la diminution de l’émission de gaz à effet de serre est fortement recommandé, car pouvant considérablement alléger la consommation de gaz en Europe. La promotion de l’utilisation de l’énergie solaire et éolienne peuvent également être une mesure d’accompagnement, du moins à la diminution de l’importation de gaz russe à destination de l’Europe

La Commission européenne envisage d’instaurer une loi obligeant tous ses états membres à remplir annuellement leurs réservoirs souterrains de gaz à eau à un minimum de 3 fois leur capacité habituel, c’est-à-dire aux environs de 90% de leur aptitude.

Les réserves de combustibles Européen semble être encore suffisant pour quelques mois, mais si la Russie prolonge l’arrêt de ses exportations en Europe, cela peut lourdement affecter le potentiel énergétique Européen.

Les cours du pétrole flambent, des mesures d’accompagnement face à la crise de l’inflation des prix de gaz en vigueur en Europe.

La diminution de l’importation de gaz russe a des impacts sur le prix des combustibles en Europe, les consommateurs et les usines industrielles se plaignent de la hausse des prix énergétiques. Face à ses doléances répétitives, l’Union européenne informe sur la probabilité d’une régulation des prix de carburants, dans le cadre du « nouvel encadrement temporaire de crise des aides d’Etat».

Gazoduc Nord Stream 1 menace d’interrompre ses importations de gaz notamment vers l’Allemagne si des sanctions énergétiques en son encontre tel que l’embargo américain se maintiennent.