La pandémie de Covid-19 a accentué la pression sur le NHS, système gratuit auquel les Britanniques vouent un véritable culte, déjà en proie à un manque chronique de personnel et de lits d’hôpitaux.

Un fond pour rattraper le retard causé par la pandémie

Le ministre des Finances britannique Rishi Sunak a annoncé dimanche débloquer 6 milliards de livres supplémentaires pour aider le service public de santé britannique à résorber les retards accumulés pendant la crise sanitaire, dans le cadre de son nouveau budget.

«Des millions de patients en attente de tests pour un diagnostic ou d’opérations non urgentes bénéficieront d’une injection de 6 milliards de livres sterling pour aider à résorber les retards du NHS en Angleterre», a précisé un communiqué du Trésor.

Un milliard et demi sera, lui, utilisé pour «l’augmentation de la capacité des lits, l’équipement et de nouveaux centres chirurgicaux».

Comment ces investissements ont être financés ?

La pandémie de Covid-19 a accentué la pression sur le NHS, système gratuit auquel les Britanniques vouent un véritable culte, qui connaissait déjà auparavant des retards et un manque chronique de personnel et de lits d’hôpitaux.

En septembre déjà, Guide entreprise rappelle que le gouvernement avait annoncé injecter 5,4 milliards de livres pour aider ce service public à «gérer les pressions immédiates de la pandémie».

Le ministre des Finances présentera en effet ce jour-là son très attendu budget et ses orientations budgétaires avec pour objectif de redresser les finances publiques après l’envolée de la dette générée par les programmes de soutien économiques pendant la pandémie.

Outre le système de santé, le Chancelier de l’Échiquier est attendu au tournant sur la transition énergétique et le rééquilibrage régional, des priorités du gouvernement, mais il risque aussi d’annoncer des hausses d’impôts pour financer tous ces coûteux investissements.